tsedaka

Matanot laévionim (dons aux pauvres)

  1. Tout juif, même un pauvre qui vit de la charité, est tenu de donner, au moins deux cadeaux à deux pauvres, c’est-à-dire un cadeau pour chacun, comme il est dit : « Et des ca­deaux pour les pauvres… » (Esther 9,22).
  2. Pour ce qui est des dons aux pauvres, une femme peut en­voyer à un homme, et inversement.
  3. Pour l’argent que l’on donne à Pourim, on n’ira pas examiner qui sont les pauvres, mais on donnera à quiconque tend la main pour recevoir. Si quelqu’un se trouve en un lieu où il n’y a pas de pauvres, il met­tra l’argent de côté jusqu’à ce que des pauvres se présentent à lui, ou bien il le leur enverra.
  4. Il est préférable de faire beaucoup de dons aux pauvres, plutôt que de se préparer un grand repas ou d’envoyer beaucoup de cadeaux à ses amis, car la joie la plus grande et la plus vive que puisse éprouver le Saint béni soit-Il est la joie que l’on fait partager aux pauvres, aux orphelins et aux veuves. Et celui qui réjouit les malheureux est sembla­ble à la Providence divine, comme il est dit : «…Il redonne vie aux humbles, Il ranime le coeur de ceux qui sont humi­liés» (Isaïe 57,15).

Questions Réponses:

1-Quand faut-il accomplir cette mitsva ?

Il faut l’accomplir le jour et non la nuit, de préférence après la lecture de la meguila.

2-Quelles sont les modalités de cette mitsva ?

On peut accomplir cette mitsva en donnant aux pauvres soit de l’argent (pour certains auteurs l’équivalent d’un repas), soit des mets cuisinés ou d’autres aliments, mais ni des vêtements, ni des objets de literie.

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