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REGLES RELATIVES AUX QUATRE ESPECES

Les quatre espèces

La Torah nous enjoint de prendre le premier jour de Souccot quatre espèces qui sont:

1) un cédrat ou etrog

loulav2) une branche de palmier ou loulav : il doit être frais et sa longueur doit être telle que la tige centrale en dehors des branches supérieures mesure 32 cm.

adass3) trois tiges de myrte ou hadass. Le myrte doit être triple, soit que de chaque tige doivent sortir trois feuilles sur une seule ligne, à la même hauteur. Si une majeure partie est triple, cela est a posteriori suffisant.

Les feuilles doivent couvrir la branche, et le sommet de chaque feuille doit dépasser la pointe inférieure de la feuille supérieure. Sa longueur doit être supérieure ou égale à 24 cm.

On veillera à ce que le sommet de chaque tige ne soit pas coupé.

 

aravot24) deux feuilles de saule ou aravot. Le saule est connu pour avoir une feuille allongée, un bord lisse, et une tige rougeâtre, parfois verdâtre. La longueur de chaque feuille doit être supérieure ou égale à 24cm.

Nos sages ont recommandé de le faire pendant les six autres jours de Souccot (excepté le jour du Chabbat).

 

Validité des quatre espèces

Du fait que le choix de ces espèces nécessite une connaissance approfondie des lois les concernant, il faut que celui qui les achète les montre à un maître de la loi pour savoir s’ils sont conformes à la loi.

Formation du bouquet

Avant l’entrée de la fête, on prend trois branches de myrte, et deux branches de saule, et on les attache pour en faire un seul bouquet. On veillera à ce que toutes les espèces soient inclinées dans le sens ou elles poussent (le morceau coupe se trouvant en bas).

Selon l’usage séfarade, on placera à gauche et à droite de la tige centrale du loulav une branche de myrte et une branche de saule, la branche de myrte devant recouvrir et dépasser légèrement celle du saule. La troisième feuille de myrte sera placée sur la tige centrale du loulav, et on veillera a ce que la tige centrale du loulav dépasse les feuilles de myrte d’au moins 8cm.

Selon l’usage ashkénaze, il convient d’attacher le myrte à droite de la tige centrale du loulav et le saule à gauche.

On les attachera tous ensemble par deux ou trois noeuds selon l’usage, en conservant le bouquet dans l’eau ou dans une serviette humectée pour éviter le dessèchement.

La mitsva des quatre espèces et la bénédiction

On prend entre les mains le bouquet du loulav en ayant soin d’avoir la tige centrale du loulav en face de soi dans la main droite, et on récitera la bénédiction suivante:

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶֽלֶך הָעוֹלָם אֲשֶר קִדְּשָנוּ בְּמִצְוֹתָיו וִצִוָּנוּ עַל נְטִילַת לוּלָב[/well]

[well]baroukh ata adonaï élohénou mélékh a’olam acher kidécganou bémitsvotav vétsivanou ‘al nétilate loulav[/well]

[well]Tu es source de bénédictions, Hachem, notre D.ieu, Roi de l’Univers, Qui nous as sanctifiés par Ses commandements, et nous as commandés de prendre le loulav[/well]

Le premier jour on ajoutera la bénédiction chéhé’hiyanou.

Si le premier jour tombe Chabbat on récitera la bénédiction chéhé’hiyanou le lendemain puisque le Chabbat on ne fait pas de bénédiction sur le loulav.

Après la bénédiction, on rapproche l’etrog (dans la main gauche) au loulav(dans la main droite) afin que rien ne les sépare, et on secoue le bouquet dans les quatre directions, sud, nord, est, haut et bas, nord.

De même lorsqu’on l’agite lors de la lecture du hallel (récitation de psaumes) ou dans les processions, on veillera à rapprocher l’etrog du loulav, afin que rien ne les sépare.

Si on s’est trompé en prenant l’etrog dans la main droite et le loulav dans la main gauche, on les prendra à nouveau correctement, sans reprendre la bénédiction.

Le jour de fête, il est permis de remettre le loulav dans l’eau, et même d’ajouter de l’eau, mais on ne changera pas l’eau.

Les jours de demi-fêtes, il est recommandé de changer l’eau, que le bouquet reste frais et beau.

Pour accomplir la mitsva avec perfection, il est recommandé de changer les branches de saule et de myrte si cela s’avère nécessaire.

Les femmes et les quatre espèces

Les femmes sont dispensées de la mitsva des quatre espèces, selon la règle générale qui les dispense pour toutes les mitsvot dont l’accomplissement est lié à un temps précis.

 

souccot kotel

La fête de Souccot

LA FETE DE SOUCCOT

Cette fête est également appelée « fête de notre joie ».

Elle porte ce nom parce qu’elle coïncide avec l’époque où rentre la récolte des champs. Cependant, il est un autre de ses aspects qui justifié ce nom.

Après les journées redoutables de Roch Hachana et de Kippour, elle offre l’occasion de se réjouir avec D.ieu et de trouver la voie qui mène vers Lui à tous ceux que ni l’austérité, ni le remords n’ont pu amener à la pénitence.

La première fois que la Torah mentionne le nom de Souccot c’est pour nous apprendre que Jacob s’était réconcilié avec son frère Esaû : celui-ci continua son chemin vers Séir, mais quant à Jacob, la Torah dit : « Et Jacob se dirigea vers Souccot. Il y bâtit une demeure, et, pour son bétail, il y bâtit des souccot: c’est pourquoi l’on appela cet endroit : Souccot » Genèse (33, 17).

La différence entre Jacob et Esaù est, en effet l’appréciation de la fête des Souccoth. Pour Esaù et le monde chrétien qu’il représente, la notion de joie religieuse, qui peut amener l’individu à se tourner vers D.ieu dans l’allégresse, n’existe pas. Il connaît, certes, l’approche de D.ieu dans la contrition ou dans l’union mystique. Il va « à Séir » discrète allusion au bouc émissaire, forme suprême de l’incarnation de l’homme, qui emmène ses fautes au loin. Le Juif, par contre, estime la mitsva de la joie à tel point qu’il en fait une fête, dont le but essentiel est de remercier D.ieu et de s’approcher de Lui dans la joie.

Jacob, ayant rencontré Esaù, ne resta pas avec lui. Il poussa plus avant, cherchant le lieu des Souccot. C’est aussi là raison pour laquelle D.ieu veut être seul avec Israël, pour célébrer le huitième jour de Souccot. Il cherche l’occasion de se trouver en joyeuse intimité avec son peuple.

On comprendra, alors, ce que veut dire le Prophète, quand il considère la fête de Souccot comme spécifiquement attribuée aux Juifs.

C’est la seule fête de notre calendrier juif que les non-Juifs n’aient pas imitée (Avoda Zara 3b). Mais   le prophète Zacharie proclame qu’à la fin des temps, « Tel sera le péché des Egyptiens et les péchés de toutes les nations, qu’ils ne seront pas montés pour célébrer la fête de Souccot … et quiconque aura survécu parmi tous les peuples qui seront venus contre Jérusalem, devra s’y rendre, chaque année, pour   se prosterner   devant   le   Roi l’Eternel Cebaot, et pour célébrer la fête de Souccot ».

Les sacrifices offerts à Souccot concernent aussi bien le peuple d’Israël que les nations du monde. « Les taureaux de Souccot sont au nombre de soixante-dix, correspondant aux soixante-dix nations. Ils diminuent graduellement, c’est pour elles un signe de déclin (Soucca 55 b) et, au temps du Temple, ils les protégeaient contre les souffrances ».

Ainsi, après avoir obtenu à Yom Kippour le pardon pour lui-même, Israël demande, à Souccot, le pardon des péchés pour les nations du monde (Rachi). Car « quand D.ieu agrée les voies d’un homme, Il lui concilie même la faveur ses ennemis » (Proverbes 27).

Ces sacrifices expiatoires pour les nations du monde vont en diminuant, et ils ne comprennent que neuf taureaux, le septième jour, en témoignage de l’hostilité des nations envers Israël qui va s’affaiblissant avec le nombre des années. En effet, leur opposition à Israël, qui était irréductible au début, s’amenuise peu à peu dans le domaine politique et idéologique.

CHEMINI-ATSERET

Le huitième jour est le jour nommé Chemini-Atseret ce qui signifie arrêt, retenue. C’est le jour où il n’y a plus qu’un taureau, en face de sept agneaux.

Rachi écrit que l’explication du Midrach aggadique est la suivante : comme ils ont offert, à tous les jours de fête, des sacrifices correspondants aux soixante-dix nations, D.ieu leur dit, au moment du départ d’Israël: « Je vous retiens chez moi », comme un roi qui a invité ses enfants à un festin pour un certain nombre de jours. Lorsque le temps est venu de prendre congé, il dit : « Mes enfants, je vous prie restez chez moi un jour encore, votre départ m’est douloureux ».

Le jour de Chemini-Atseret est devenu en Israël un jour de joie exubérante, rehaussé par la clôture de la lecture de la Torah. Les signes de la fête ont disparu, car il n’existe plus de soucca, ni rien des « quatre espèces », ni des sacrifices. Il n’existe plus que la joie, entre le peuple d’Israël et son D.ieu.

Lorsque nous venons nous présenter à Souccot avec un bouquet des « quatre espèces », il nous semble que nous venons devant D.ieu avec les palmes de la victoire.

Une parabole illustre cette idée : deux parties adverses s’accusent devant une Cour de Justice, et personne ne peut savoir qui a gagné.

Cependant, dans notre cas, nous pouvons dire qui l’a emporté : c’est celui qui tient entre ses mains le palmier de la victoire. A Roch Hachana, le peuple d’Israël et les nations du monde parais­sent devant la Cour céleste, comme deux adversaires. Nous savons qui est le vainqueur, quand nous voyons la marche triomphale de celui qui porte le loulav dans sa main droite.

LES QUATRE ESPECES ET LEUR SYMBOLISME

Nos sages nous ont donné de nombreuses explications du symbolisme du bouquet des « quatre espèces ». Pour les uns, elles représentent le règne entier des arbres. Le saule n’a ni fruits comestibles, ni parfum. Le myrte est parfumé, mais ne porte pas de fruits comestibles. Le palmier porte un fruit délicieux, mais qui n’est pas parfumé. L’etrog enfin, non seule­ment est un fruit exquis, mais l’arbre qui le porte est parfumé de la racine jusqu’aux feuilles et aux fruits. Il est le roi des arbres. C’est avec ce bouquet des quatre espèces symboliques de tous les produits végétaux de son pays, que le peuple d’Israël se présente devant D.ieu, pour Lui dire sa reconnaissance de lui avoir donné en héritage un pays si beau, si fécond, et d’avoir béni le travail de ses mains.

On ajoute une prière, celle de recevoir à l’avenir la faveur de la protection divine dans tous les domaines de l’activité humaine. Selon la coutume, on agite alors le loulav vers les quatre directions et vers le haut et le bas.

Nos Sages ont vu dans le bouquet du loulav l’image de l’unité d’Israël. Dans leur esprit, le parfum représente le savoir (de la Torah) et les fruits, les bonnes actions. Le saule, dépourvu de fruits comestibles et de parfum, symbolise la masse sans savoir et sans bonnes actions. Le myrte, parfumé, dépourvu de fruits comestibles, est le symbole des personnes dotées de savoir mais se désintéressant des bonnes actions. Le palmier, dénué de parfum, porte un fruit délicieux, il rappelle les personnes sans savoir qui se consacrent aux bonnes actions. L’etrog enfin, supérieur par son parfum et par un fruit exquis, figure l’élite d’Israël, illuminée par le savoir, ennoblie par les bonnes actions. Que ces quatre groupes loin de se désagréger en classes séparées, s’unissent par les liens de la solidarité en un seul corps national, afin que, dans un sentiment de fraternité, l’élite, par ses vertus, comble les lacunes des couches inférieures du peuple.

Na’hmanide cite l’explication suivante : L’etrog est le fruit défendu du Paradis, car il a toutes les qualités qui lui sont attribuées.

« La femme vit que l’arbre était bon comme nourriture, qu’il était attrayant à la vue et précieux pour l’intelligence, elle cueillit de son fruit et en mangea… ».

C’est lui seul qui était l’objet du péché. Cependant, l’adage bien connu que l’on ne peut être à la fois juge et partie n’intervient pas ici, car, sitôt que ce fruit doré se trouve allié aux trois autres espèces, ils sont jugés ensemble pour le meilleur et pour le pire. Encore une fois, c’est l’idée de l’unité que la Torah veut nous enseigner ici.

LA SOUCCA ET LES HÔTES D’HONNEUR

Le Zohar fait remarquer que la Torah emploie une double expression pour nous enseigner l’obligation de demeurer dans les tentes. Une première fois « Vous demeurerez dans les tentes sept jours ». Cela se rapporte aux hôtes d’honneur, qu’on appelle les ouchpizine. La deuxième fois, l’ordre se rapporte à tous les indigènes juifs.

En effet, chaque jour de Souccot, nous recevons symboliquement à la soucca un des sept hôtes d’honneur, lesquels se succédent dans   l’ordre   suivant :   Abraham,   Isaac,   Jacob,   Moïse,   Aharon Joseph et David. Ce sont ces héros de l’esprit qui nous ont enseigné dans quel esprit devaient se succéder les sept millénaires de notre Histoire.

Chaque jour, nous faisons honneur à l’un de ceux-ci : Abraham, pour son enseignement de l’amour de D.ieu, à Isaac pour sa discipline à l’égard de la Loi, à Jacob, pour ses vertus de Père de famille dont il fit preuve, à Moïse, pour avoir organisé la nation, et à Aaron, pour le sacerdoce qu’il a exalté en nous, à Joseph pour la pureté des mœurs et pour la vigilance vis-à-vis des nations dont il nous montre l’exemple. Enfin, le septième jour, nous évoquons l’esprit de David, roi d’Israël, en qui nous voyons l’ancêtre du Messie, fondateur du futur royaume de D.ieu. Ce sont les sept hôtes d’honneur qui ont formé l’esprit qui nous dirige à travers les sept millénaires de notre Histoire.

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Souccot – Considérations préliminaires

LA FÊTE DE SOUCCOT

Considérations préliminaires

1.  Références bibliques Lévitique, chapitre23

V. 33-34. D.ieu parla à Moïse en ces termes : Parle aux enfants d’Israël en ces termes: Le 15e jour de ce septième mois (aura lieu) la fête de Souccot (cabanes), pendant sept jours, en l’honneur de D.ieu.

V. 35. Le premier jour — proclamation de Sainteté— vous ne ferez aucun travail qui soit מלאכת עבודה.

V. 36. Pendant 7 jours vous apporterez des sacrifices consumés par le feu, en l’honneur de D.ieu; le 8e jour sera pour vous proclamation de sainteté, vous apporterez des sacrifices, consumés par le feu en l’honneur de l’Eternel, ce sera un grand jour férié, vous ne ferez aucun travail qui soit מלאכת עבודה.

V. 39. Toutefois quand vous engrangerez, vous ne vous bornerez pas à distinguer la fête par l’abstention du travail et par des sacrifices, vous agrandirez sa solennité, en agitant le bouquet des 4 espèces et en habitant des Souccot.

Le 15e jour du septième mois, quand vous engrangerez la récolte du pays, vous célébrerez la fête de D.ieu pendant sept jours. Le premier jour sera un jour solennel de chômage, et le 8e jour sera un jour solennel de chômage.

V. 40. Vous prendrez, le premier jour, vous appartenant en toute propriété, le fruit de l’arbre Hadar, une branche de palmier, des rameaux de l’arbre Abhôth et des saules de rivières, et vous vous réjouirez devant l’Eternel, votre Dieu, pendant sept jours.

  V. 41. Vous la célébrerez (cette fête) comme une fête en l’honneur de D.ieu, une fête de sept jours pour vos générations; c’est dans le septième mois que vous la célébrerez.

 V. 42. C’est dans des Souccot que vous résiderez pendant sept jours, tous les citoyens d’Israël résideront dans des Souccot.

 V. 43. Afin que vos générations reconnaissent que c’est  dans des Souccot que j’ai fait demeurer les enfants d’Israël, lorsque je les ai fait sortir du pays d’Egypte. Je suis l’Eternel, votre D.ieu.

2.   Soucca et nuées protectrices

D’après Rabbi Aquiba, le terme Souccot étant à prendre au sens figuré, Dieu a enveloppé le camp des enfants d’Israël pendant la traversée du désert de nuées protectrices émanant de Sa majesté divine.

 3.  Soucca et confiance en D.ieu

En habitant la Soucca, nous affirmons notre conviction que Dieu est notre seule sauvegarde contre la fureur des éléments et la malveillance des hommes; que c’est Lui qui, en nous donnant la Torah comme guide, a réalisé le plus grand miracle de l’Histoire que même les incrédules ne peuvent contester, la survivance merveilleuse d’Israël, bravant, depuis la sortie d’Egypte jusqu’à ce jour, les dangers de l’isolement et de la dispersion.

C’est en Lui que chacun individuellement continue de mettre sa confiance. La Soucca est l’école où s’exerce et s’affirme cette confiance toujours grandissante.

(adapté du Choul’hane Aroukh abrégé de Rav Ernest Weil)

soucca

Propriétés de la Soucca

1. La Soucca doit être composée d’au moins trois parois et d’un toit.

2. Les parois peuvent être attachées à la terre ou en bois ou en métal. Elles doivent être stables en présence d’un vent normal. On ne tolérera pas des parois composées uniquement de draps.

3. Le toit doit être fait de ce qui pousse dans la terre, mais non pas de ce qui est attaché à la terre (arbre) ni de ce qui peut être contaminable par l’impureté.

4. Le toit ne peut être placé qu’après avoir construit au minimum les trois parois de la Soucca.

5. Il est recommandé de décorer la Soucca. Mais les guirlandes et autres objets suspendus à partir du toit ne doivent pas excéder 32 cm á partir du toit.

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La mitsva de la Soucca

La Soucca doit remplacer la demeure habituelle pendant une durée de 7 jours (en dehors d’Israël 8 jours)

 

 1.  Le premier soir de fête

C’est accomplir une mitsva de la Torah que de consommer 30 g de pain minimum  dans une durée de 4 à 5 minutes sans interruption. Il est préférable de consommer 60 g dans une durée de 8 minutes.

Cette mitsva n’incombe qu’aux hommes.

 

2.  Manger boire et dormir dans  la Soucca

Pendant toute la durée de la fête il est interdit de consommer une quantité supérieure à 54 g de pain en dehors de  la Soucca .

Il est permis de boire ou de consommer des fruits en dehors de la Soucca mais quiconque s’abstiendra même de boire de l’eau sera digne d’éloges.

De même tout sommeil en dehors de la Soucca n’est pas toléré sauf en cas d’incommodité.

 

3.  La bénédiction לישב בסוכה

[well]ברוך אתה ה’ אלהינו מלך העולם אשר קדשנו במצוותיו וצונו לישב בסוכה[/well]

[well]Tu es source de bénédiction Hachem, Roi de l’univers, Qui nous a sanctifié par Ses commandements et nous a ordonnés de résider dans la Soucca[/well]

-Elle est récitée avant chaque repas (accompagné de pain).

-Les jours de fête elle est récitée après le kiddouch.

-Les autres jours elle est récitée avant ou après le motsi.

-Elle est toujours récitée debout.

 

4.  La sainteté de la Soucca

Selon le Zohar, la splendeur émanant des hôtes spirituels (Avraham, Yits’hak, Yaacov,Moché, Aharon, Yossef, David) réside jour après jour dans la Soucca.

Il est donc d’usage de réserver une chaise spécialement pour cet hôte spirituel.

Il est aussi recommandé d’inviter à sa table des pauvres ou des personnes seules, ou à défaut, donner à une caisse de tsedaka l’équivalent d’un repas pour chaque hôte.

Il est bon de mesurer ses paroles dans la Soucca afin d’éviter les dires futiles.

Il est d’usage par respect pour la Soucca de ne pas y introduire de marmites, ni d’y changer de couches aux nourrissons.

Quizz (2)

Quizz Souccot

Questions-Réponses

Les décisions du R.O.Y (Rav Ovadia Yossef chlita)

rav Ovadia1.  Le premier soir de fête, un homme se rend compte qu’il a oublié de dire יעלה ויבוא dans le Birkat Hamazone que doit –il faire ?

 Il doit refaire le Birkat Hamazone .Cependant si le lendemain il a aussi oublié de le dire, il ne recommencera pas.

2. Le premier soir de fête, une femme se rend compte qu’elle a oublié de dire יעלה ויבוא dans le Birkat Hamazone que doit-elle faire ?

Elle ne recommencera pas.

3.  Si le premier soir il pleut, que doit-on faire ?

S’il pleut, nous sommes dispensés de consommer le repas dans la Soucca.

4.  Peut-on fumer dans la Soucca ?

Oui.

5.  Quelle quantité de pain faut-il manger pour réciter la bénédiction  לישב בסוכה ?

A partir de 60g de pain on récite la bénédiction   לישב בסוכה.

D’autre part, il est possible de manger en dehors de la Soucca jusqu’à 54 g de pain.

6. Quelle quantité de gâteaux faut-il manger pour réciter la bénédiction  לישב בסוכה ?

Il faut manger une quantité de 162g.

D’autre part, à partir d’une quantité de 54g il faut manger dans la Soucca sans réciter la bénédiction לישב בסוכה.

7. Dans quelle autres conditions doit-on réciter la bénédiction  לישב בסוכה ?

Si on consomme un plat préparé à partir 5 céréales et une quantité minimale de 162g.

8. Si un homme a le choix de prier dans la Soucca ou dans une synagogue, où doit-il prier ?

A la synagogue car la prière n’est exaucée que si elle récitée dans une synagogue (Berakhot 6a).

9.  Un femme peut-elle réciter la bénédiction לישב בסוכה ?

Non car elle est dispensée de toutes les mitsvot liées au temps.

Lorsque son mari récite le kiddouch elle ne doit pas répondre Amen à cette bénédiction car pour elle ce serait une interruption dans le kiddouch.

Dans le cas ou elle aurait répondu Amen il est bon qu’elle ne goûte pas le vin du kiddouch.

10. Une femme qui allume les lumières de Yom tov doit-elle réciter la bénédiction שהחיינו ?

Il est recommandé qu’elle ne récite pas la bénédiction שהחיינו au moment de l’allumage mais de penser à s’acquitter de son devoir, lorsque son mari récite cette même bénédiction au moment du kiddouch.

11.  Quand faut-il allumer lumières de Yom tov?

Il est recommandé d’allumer lumières de Yom tov 20 minutes avant le coucher du soleil.

12.  Le deuxième soir de la fête (en dehors d’Israël) comment faire le kiddouch ?

On récite le kiddouch, suivi de la bénédiction שהחיינו  suivie de la bénédiction לישב בסוכה .