Archives de catégorie : Roch Hachana

Quizz 2

Questions-Réponses : Les décisions du R.O.Y (Rav Ovadia Yossef)

1.  Est-ce une obligation pour les femmes d’écouter le chofar ?

En général les femmes sont dispensées de toute mitsva liée au temps. Le chofar faisant partie de cette catégorie de mitsvot, elles en sont donc a priori dispensées. Cependant celles qui viennent à la synagogue pour écouter le Chofar ont un mérite.

2.  Une femme qui a l’usage chaque année d’écouter le chofar et qui à  l’impossibilité une fois pour une raison majeure d’aller à la synagogue écouter le chofar  que doit elle faire ?

Il est bon si c’est possible qu’elle écoute le chofar chez elle. Dans le cas contraire il n’est pas nécessaire qu’elle fasse devant trois personnes une demande pour délier les serments.

(Rappelons à toutes fins utiles qu’un usage répété trois fois sans condition préalable à la force d’un serment).

Il est conseillé avant d’adopter un nouvel usage de dire bli neder (sans engagement sous forme de vœu).

3. Une femme qui a l’usage chaque année d’écouter le chofar et qui désire interrompre cet usage que doit-elle faire ?

Si l’usage d’écouter le chofar a été adopté sans condition préalable, elle doit faire une demande devant trois personnes pour délier les serments.

4.  Est-il permis de transporter le chofar dans un domaine public pendant les jours de Roch Hachana pour acquitter les femmes de leur devoir d’écouter le chofar ?

Oui.

5. Faut-il réciter la bénédiction du chofar lorsqu’on acquitte les femmes de leur devoir ?

Non suivant le rite séfarade, car en fait elles en sont dispensées   (pour cette raison elles ne récitent pas de bénédiction sur le loulav pendant la fête de Souccot.

Roch Hachana: Le Chofar

Règles relatives au Chofar

1 Ecouter le Chofar le premier jour de Roch Hachana c’est accomplir un commandement positif de la Torah comme il est dit : « Le premier jour du septième mois, jour de convocation sainte, sera un jour de sonnerie pour vous » (Exode 29,1).

2 On s’abstiendra de parler depuis les premières jusqu’à la dernière sonnerie de la fin de l’office.

3 On s’abstiendra de toute action et de toute prière pendant les sonneries. On se contentera d’y méditer sur la Techouva (repentir).

Les décisions du ROY

Questions-Réponses : Les décisions du R.O.Y (Rav Ovadia Yossef chlita)

1 Faut-il réciter la bénédiction שהחיינו le premier soir de Roch Hachana au moment de l’allumage de lumières en l’honneur de la fête?

Il est recommandé de ne pas la réciter au moment de l’allumage de lumières, mais de l’écouter avec attention afin de s’en acquitter au moment du kiddouch.

2 Quand doit-on consommer les fruits et légumes dont le nom symbolise un bon presage ?

De préférence après avoir récité le kiddouch et après avoir fait le motsi pour éviter tous les problèmes halakhiques.

3 Doit-on réciter la prière spéciale אבינו מלכנו  (avinou malkenou) pendant le chabbat (des dix jours de techouva) ?

La majeure partie des communautés séfarades ont l’usage de la réciter en omettant certains passages.

Cependant si l’usage d’une communauté est de ne pas la réciter, on ne contreviendra pas à  cet usage.

4 Quel est le moment propice pour réciter les piyoutim composés par Rabbi Yehouda Halevi et Rabbi Chlomo Ibn Gabirol ?

Il est recommandé de les lire après la répétition de la Amida de l’office du matin (cha’hrit).

5 Est-ce une obligation pour les femmes d’écouter le chofar ?

En général les femmes sont dispensées de toute mitsva liée au temps. Le chofar faisant partie de cette catégorie de mitsvot, elles en sont donc a priori dispensées.

Cependant celles qui viennent à la synagogue pour écouter le Chofar ont un mérite.

6 Une femme qui a l’usage chaque année d’écouter le chofar et qui à  l’impossibilité une fois pour une raison majeure d’aller à la synagogue écouter le chofar  que doit elle faire ?

Il est bon si c’est possible qu’elle écoute le chofar chez elle. Dans le cas contraire il n’est pas nécessaire qu’elle fasse devant trois personnes une demande pour délier les serments.

(Rappelons à toutes fins utiles qu’un usage répété trois fois sans condition préalable à la force d’un serment).

Il est conseillé avant d’adopter un nouvel usage de dire bli neder (sans engagement sous forme de vœu).

7 Une femme qui a l’usage chaque année d’écouter le chofar et qui désire interrompre cet usage que doit-elle faire ?

Si l’usage d’écouter le chofar a été adopté sans condition préalable, elle doit faire une demande devant trois personnes pour délier les serments.

8 Est-il permis de transporter le chofar dans un domaine public pendant les jours de Roch Hachana pour acquitter les femmes de leur devoir d’écouter le chofar ?

Oui.

9 Faut-il réciter la bénédiction du chofar lorsqu’on acquitte les femmes de leur devoir ?

Non suivant le rite séfarade, car en fait elles en sont dispensées   (pour cette raison elles ne récitent pas de bénédiction sur le loulav pendant la fête de Souccot.

Prières de Roch Hachana

Règles relatives aux prières de Roch Hachana

1 Toutes les prières de Roch Hachana sont centrées sur la reconnaissance universelle de la souveraineté de D.ieu condition indispensable de la fraternité des peuples, du progrès moral et de la paix universelle.

2 Toutes ces prières proclament la royauté de D.ieu et notre devoir de nous soumettre à Sa volonté et d’exécuter Ses ordres.

Elles doivent être récitées avec ferveur et avec joie car nous sommes confiants que D. nous inscrira  et nous scellera pour une vie heureuse.

3 La Amida (prière récitée debout) des offices de Arvit (prière du soir) Cha’hrit (prière du matin) et Min’ha (prière de l’après-midi) est identique. Elle est composée de sept bénédictions, les trois premières et les trois dernières étant les mêmes pour tous les offices de l’année. 

La prière de Moussaf : elle est récitée après la lecture de la Torah et la sonnerie du Chofar. 

Elle comprend neuf bénédictions : Les trois premières et les trois dernières communes à tous les offices, ainsi que trois bénédictions spécifiques à Roch Hachana suivies chacune d’elle d’une sonnerie du Chofar.

4  Cependant, pendant les dix jours de Techouva depuis Roch Hachana jusqu’au jour de Kippour inclus,  dans la première bénédiction on intercale :

זכרנו לחיים

Souviens-Toi de nous pour la vie

מלך חפץ בחיים

Roi qui aime la vie

כתבנו בספר חיים

Inscris-nous dans le Livre de la Vie

למענך אלקים חיים

en faveur de Toi, D. vivant

5 Dans la seconde on intercale :

Qui est comme Toi

מי כמוך

Père miséricordieux

אב הרחמן

Qui se souvient de Ses créatures

זוכר יצוריו

avec miséricorde, pour la vie

ברחמים לחיים

6 Dans la troisième, on remplace האל הקדוש   (Le D.ieu saint par המלך הקדוש (Le Roi saint)).

7 Dans l’avant-dernière : 

וכתוב לחיים טובים

Et inscris pour une vie heureuse

כל בני בריתך

tous les enfants de Ton Alliance

 
8 Dans la dernière : 
 

Et que dans le livre de la vie

ובספר חיים

de la bénédiction, de la paix,

ברכה ושלום

d’une bonne subsistance,

ופרנסה טובה

de salut, de consolation,

וישועה ונחמה

De décrets favorables

וגזרות טובות

nous soyons mentionnés

נזכר

et inscrits devant Toi

ונכתב לפניך

nous

אנחנו

et tout Ton peuple, Israël

וכל עמך בית ישראל

pour une vie heureuse

לחיים טובים

et pour la paix.

ולשלום

 
9 La prière אבינו מלכנו )Avinou Malkénou) est récitée après tous les offices de Cha’hrit et de Min’ha depuis Roch Hachana jusqu’au jour de Kippour inclus.

Le kiddouch de Roch Hachana

Règles relatives au kiddouch et a la fête de Roch Hachana

Le kiddouch récité les deux soirs de Roch Hachana est le kiddouch  récité les soirs de fête. On y fait mention de Roch Hachana  par « le jour du souvenir ».

On récitera les deux soirs la bénédiction שהחיינו en ayant la précaution de réserver pour le deuxième soir, un fruit de saison nouveau que l’on posera à table avant le kiddouch.

Il est d’usage de consommer les deux soirs de Roch Hachana des aliments qui par leur dénomination sont d’un bon présage lors du renouvellement de l’année.

Il est aussi d’usage de tremper le Motsi dans le miel, après l’avoir trempé dans le sel.

Il est bon de s’abstenir pendant toute la fête de mets aigres et amers.

Il est interdit de cuisiner un plat le premier jour, en vue de le  consommer le deuxième jour de fête. 

Il est bon de ne pas dormir le jour de Roch Hachana. En cas de fatigue il est permis de se reposer après la mi-journée.

Il est d’usage de lire le livre de Tehilim.

Il est d’usage le premier jour de Roch Hachana après l’office de Min’ha de se rendre a la mer ou près d’un fleuve ou à défaut près d’une source d’eau, afin de réciter les prières du Tachlikh.

[Ce cérémonial symbolise le rejet de toutes nos fautes dans la mer …]

L’allumage des lumières

L’allumage des lumières de Roch Hachana se fera :

  •  La veille de Roch Hachana au plus tard vingt minutes avant le coucher du soleil
  • Le lendemain, veille du deuxième jour à partir d’une flamme existante soit avant, soit après la tombée de la nuit, dans tous les cas avant le kiddouch.

 La bénédiction sera récitée avant l’allumage :

 "ב'א'י'א'מ'ה' אשר קדשנו במצוותיו וצונו להדליק נר של יום טוב"

"Tu es source de bénédiction Hachem roi de l’univers Qui nous a sanctifiés par Tes commandements et nous as ordonnés d’allumer les lumières de Yom tov (jour de fête)."

Veille de Roch Hachana

Règles relatives à la veille de Roch Hachana

1 Il est d’usage dans certaines communautés de jeûner la veille de Roch Hachana. Dans certaines contrées on ne prolonge pas le jeûne au delà de l’office de Min’ha.

2 On ne dit pas de Ta’hanoune (supplication) à l’office du matin (Cha’hrit) quoique pendant les Seli’hot qui se prolongent après l’aube, on le dise.

3 Il d’usage de se coiffer, de prendre son bain, et si possible un bain d’immersion (mikvé) pour les hommes.

4 Dans certaines communautés il est d’usage de péleriner sur les tombes de ses proches ou de tsadikim et d’invoquer leur mérite afin d’être inscrits dans le livre de la vie.

5 Il est d’usage de faire des dons aux pauvres et de multiplier les bonnes actions en ce dernier jour de l’année.