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Lachon Hara Série 2 – Cours 4

Chapitre 4 – Information connue et repentir

  1. Rapporter une information connue

Il est interdit de colporter une information auprès d’une personne qui en connaît déjà la teneur puisque cela risque d’attiser à nouveau les haines.

  1. Devant deux personnes

Si une personne a dénigré son prochain en présence de deux auditeurs, et que l’un d’eux le rapporte à la victime, il demeure interdit au second d’en faire de même, bien qu’il n’ajoute rien au récit. La raison en est que même si la victime a déjà prêté foi au premier rapport, le second risque d’accroître son animosité envers le médisant.

  1. Se repentir de la Rekhilout

Le seul moyen de se repentir de la Rekhilout est d’obtenir le pardon de celui que l’on a mis en cause. Après quoi, il convient de suivre les règles de la pénitence exposées au chapitre 4, sur les Lois de la Médisance.

 

Chapitre 5 – Entendre de la Rekhilout et se repentir

  1. Entendre de la Rekhilout

Il est interdit d’entendre de la Rekhilout, même si l’on est fermement résolu de ne pas la tenir pour vraie. A plus forte raison est-il interdit d’y croire. Cet interdit est gravissime tout comme pour la médisance, et nos Sages enseignent que celui qui l’enfreint mérite d’être jeté aux chiens.

  1. Entendre de la Rekhilout afin de se prémunir contre un préjudice

Cependant, il est permis d’entendre de la Rekhilout à celui qui a de sérieuses raisons de penser qu’il risque quelque préjudice et qui souhaite s’en prémunir. Cependant, il est interdit d’y prêter une foi absolue.

  1. Prendre des renseignements afin d’éviter un dommage

Celui qui a des raisons de penser qu’une personne a l’intention de lui nuire est en droit de prendre des renseignements sur son compte même au risque d’entendre des déclarations dénigrantes du moment que son but est de se prémunir.

  1. Refuser un service à la personne incriminée

Etant entendu qu’il nous est interdit tenir les colportages pour vrai – même dans le cas où l’on aurait le droit d’y prêter l’oreille afin d’éviter un dommage, par exemple – il est également défendu de refuser un service ou quelque faveur, d’embarrasser, de nuire ou de témoigner de l’antipathie à la personne qui nous a dénigré ou lésé, comme pour tout autre juif.

  1. Découvrir ce que l’on a dit sur son compte

Il est interdit de demander à autrui ce que d’autres ont dit sur notre compte. Généralement, nous avons tendance à croire la personne qui nous révèle qu’un autre a parlé de nous de manière désobligeante ; il vaut donc mieux l’éviter.

  1. Accorder le bénéfice du doute

Même dans le cas où les faits rapportés sont véridiques et que les intentions de la personne qui a parlé ou agi à notre détriment étaient véritablement malveillantes, nous sommes tenus de la juger favorablement, ce qui est une obligation de la Torah !

  1. Comment se repentir d’avoir prêté foi à de la Rekhilout?

Quiconque a entendu de la Rekhilout et y a cru devra se convaincre de l’inanité des propos qui lui ont été rapportés et prendre la résolution de ne plus jamais écouter ni prêter foi à de telles paroles.

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