Chapitre 7 – L’interdiction de colporter
- Généralités
Il est interdit à un homme, une femme, un proche parent de la personne mise en cause ou autre de colporter. Et même dans le cas où une personne a dénigré nos parents ou nos maîtres, il nous est formellement interdit de le leur répéter, bien qu’il en aille de leur respect. En outre, il est interdit de colporter sur un homme, une femme, un adulte ou un enfant.
- Colporter sur un ignorant en Torah
Il est interdit de colporter sur un ignorant en Torah. La faute est plus grave encore si c’est un érudit qui est mis en cause.
- Colporter auprès des proches de la personne dénigrée
L’interdit de Rekhilout ne concerne pas uniquement le fait de colporter auprès de la personne qui a été dénigrée, mais aussi de son entourage, comme son conjoint par exemple.
- Colporter auprès d’un non juif
La Rekhilout demeure interdite que l’on colporte sur un juif auprès d’un juif ou d’un non juif, ce qui est plus grave encore.
- Y Croire
Il est interdit de croire même les propos colportés par notre conjoint.
Chapitre 8 – « Avak Rekhilout »
Les lois concernant le « Avak Rekhilout » sont fort nombreuses, et nous ne les citerons pas dans leur intégralité. Cependant, il est facile de les déduire des principes que nous rapportons ci-après.
- Définition
Certains propos sont considérés comme de « l’Avak Rekhilout », comme par exemple, le fait de dire à des personnes qui insistent pour savoir ce qui a été dit ou fait à leur encontre : « Je préfère me taire. » – puisque cette remarque risque d’éveiller leurs soupçons.
- Compliment déplacé
De même, il est interdit de faire l’éloge d’une personne auprès de son associé ou de son conjoint, en lui révélant le prêt qu’elle a généreusement accordé puisque ceux-ci risquent de lui reprocher sa prodigalité. Ceci est également considéré comme de « l’Avak Rekhilout ».
- Si l’on nous refuse un service
Dans le même esprit, si on nous refuse un service, il sera interdit – au titre de « Avak Rekhilout » – de demander à la personne qui nous a éconduit pourquoi elle a accordé cette faveur à une autre. Cette remarque risque de créer un malaise entre le bienfaiteur et celui auquel le service a été rendu parce qu’il n’a pas su tenir sa langue…
- Secrets
Il est interdit de révéler des secrets qu’on nous a confiés, même si aucun préjudice ne peut en résulter.