Archives de catégorie : L’année juive

Lois et coutumes du calendrier juif

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Le jour de Kippour

Les cinq interdictions

1. Ne pas manger et boire

Généralités :

Tous ont le devoir de jeûner le jour de Kippour y compris les femmes enceintes ou qui allaitent ou accouchées sauf contre indication médicale.

Si le médecin juge l’état d’un malade fragile pour qui le jeûne présenterait un danger, le malade ne devra pas jeûner même s’il déclare être en forme.

Une femme accouchée dans les trois jours est dispensée de jeûner même si elle déclare pouvoir jeûner.

Entre trois et sept jours, si elle déclare pouvoir se passer de manger il lui est permis de jeûner. Dans le cas contraire elle devra manger.

Après sept jours son cas ne présente plus de danger elle devra jeûner comme tout le monde.

On prendra la précaution de compter les jours en comptant 24 heures à partir de la naissance effective du bébé.

Une femme ayant eu une fausse couche après une grossesse de 40 jours a le même statut que la femme accouchée.

Une femme ayant eu deux fausses couches consécutives  à des jeûnes, est dispensée de jeûner.

Toute personne qui au contact de l’odeur d’un aliment se sent mal est considérée comme en danger et devra arrêter de jeûner.

ATTENTION : Toutes les personnes dont l’état ne permet pas de jeûner, devront veiller à manger ou boire selon les conditions suivantes :

Il faut manger à chaque fois une quantité inférieure à 30 cm3, et s’arrêter pendant au moins 9 minutes avant de recommencer à manger.  

Il faut boire à chaque fois une quantité inférieure à 40 ml, et s’arrêter pendant au moins 9 minutes avant de recommencer à boire.  

2. Ne pas se laver

Toute toilette faite pour le plaisir ou l’agrément est interdite même à l’eau froide.

On se lavera les mains au lever du lit et en cas de nécessité jusqu’aux articulations des doigts.

3. S’abstenir de toute onction ou friction (crème, pommade, huile etc..)

4. Ne pas porter de chaussures en cuir

5. S’abstenir de relations conjugales

Toutes ces interdictions débutent la veille de Kippour avant le coucher du soleil et se terminent le lendemain au début de la nuit.


Les prières de Yom Kippour

  1. Kol Nidrei et Arvit
  2. Cha’hrit
  3. Moussaf
  4. Min’ha
  5. Ne’ila / Sonnerie du Chofar

Fin du jeûne

Arvit : On intercale dans la quatrième bénédiction de la Amida   אתה חוננתנו  (le passage spécifique récité à la sortie du Chabbat ou des fêtes (.

L’office sera récité avec concentration et sans empressement.

Birkat Halevana :  On a l’usage de réciter la bénédiction sur la lune pour marquer le renouvellement du mois.

Havdala : récitée sur une coupe de vin ou de jus de raisin.

Il est d’usage de ne pas réciter de bénédiction sur les herbes exhalant un parfum. Si Kippour tombe un Chabbat certains récitent cette bénédiction après avoir consommé le vin ou jus de raisin de la havdala.

Il est d’usage de réciter la bénédiction sur la bougie si et seulement si la bougie de longue durée (supérieure à 26 heures) a été allumée la veille de Kippour.

Cependant si Kippour tombe un Chabbat il est possible de réciter la bénédiction sur une bougie allumée samedi soir dans le cas où il est impossible de se procurer une bougie ayant brûlé pendant tout Kippour.

Une femme dont le mari tarde à rentrer, peut elle-même faire la havdala.

Cependant en cas de soif intense, il est possible de boire de l’eau avant la havdala.

Selon l’opinion de Rav Yossef Karo (auteur du Choul’hane ‘Aroukh) la fin du jeûne est fixée à 72 minutes après le coucher du soleil.

Une bénédiction supplémentaire sera réservée à tous ceux qui ont la possibilité de respecter cet avis (excepté les malades, femmes enceintes ou accouchées).

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Règles relatives à la Téchouva, Chapitre 7, Maïmonide

La dignité de la Téchouva et des pénitents (Ba’alé Téchouva)

  1. Puisque, comme nous l’avons expliqué, tout homme en a la faculté, il doit s’efforcer de se convertir au bien, de faire la confession orale de ses péchés, de secouer ses mains pour refuser de les commettre encore, afin de mourir pénitent et d’obtenir la vie du monde à venir.
  2. L’homme se considérera toujours comme à l’article de la mort, de peur de mourir à un moment où il se trouverait encore en état de péché. C’est pourquoi il se convertira de ses péchés sur-le- champ et ne se dira point : « Une fois devenu vieux je me convertirai au bien », car il mourra peut-être avant que de vieil C’est ce que le Roi Salomon donne allusivement à entendre lorsqu’il déclare : « Qu’à tout moment tes vêtements soient blancs.» (Ecclésiaste 9,8)
  3. Ne pense pas que l’on ne doive se convertir que des transgressions qui comportent une exécution matérielle, telles que débauche, brigandage, vol. En fait, de même que l’homme est tenu de se repentir de ces fautes-là, il lui faut également scruter les mauvais penchants qu’il peut porter en lui et se convertir de la colère et de la haine, de la jalousie et de la moquerie, de la passion de l’argent et des honneurs, de la gourmandise et de toutes les autres tendances vicieuses du même genre, auxquelles il renoncera par le moyen de la conversion au bien. Du reste, de telles dispositions sont plus malignes que des transgressions qui comportent une exécution matérielle. En effet, lorsque l’homme est submergé par ces passions mauvaises, c’est une rude tâche pour lui que de s’en défaire. Le verset du prophète confirme bien la nécessité de la conversion pour les deux classes de transgressions puisqu’il déclare :« Que le méchant abandonne sa voie Et l’homme d’iniquité ses pensées.» (Isaïe 55,7)
  4. Que l’on ne pense pas que le pécheur repenti est bien éloigné du degré des justes, en raison des fautes et des transgressions qu’il a commises. Il n’en est pas ainsi : qui s’est converti au bien est aimable et agréable aux yeux de D.ieu, comme s’il n’avait jamais été coupable. Qui plus est, grande est sa récompense, car ayant goûté à la saveur du péché, il a renoncé à sa faute en maîtrisant son instinct. Les Sages ont dit : « Au lieu où se tiennent les pécheurs repentis, les justes accomplis ne sauraient se tenir.» (Berakhot 34 b). En d’autres termes, le degré des pénitents est supérieur à celui des justes qui n’ont jamais fauté, car les premiers maîtrisent leurs penchants plus que les seconds.
  5. Tous les Prophètes sans exception ont ordonné la conversion à D.ieu, et Israël n’obtiendra la rédemption que par une telle pénitence. La Loi assurait déjà qu’Israël était destiné à faire pénitence jusque dans les pays les plus éloignés de son exil et qu’il en serait alors rédimé sur-le-champ. L’Écriture, en effet, déclare : « Lors donc que t’arriveront toutes ces choses, la bénédiction et la malédiction que j’ai exposées devant toi, si tu les rappelles en ton cœur, parmi toutes les nations où t’aura chassé Hachem ton D.ieu, si tu reviens vers le Hachem, ton D.ieu, et que tu écoutes Sa voix, suivant tout ce que je te commande aujourd’hui, toi avec tes fils, de tout ton cœur et de toute ton âme, alors Hachem ton D.ieu, ramènera tes captifs et aura pitié de toi, il se remettra à te rassembler de chez tous les peuples où t’aura dispersé Hachem, ton D.ieu. » (Deutéronome 30, 1-3).
  6. Grande est la repentance car elle rapproche l’homme de la Présence Divine. Nous lisons, en effet, dans l’Écriture : « Reviens donc Israël vers Hachem ton D.ieu » (Osée 12, 2) et encore : « Et vous n’êtes pas revenus vers moi, parole de D.ieu » (Amos 4, 6) ; et enfin : « Si tu reviens, Israël, parole de D.ieu, à moi tu reviendras » (Jérémie 4 1). Autrement dit, en te convertissant au bien par la repentance, c’est à Moi que tu t’attaches. La repentance rapproche de D.ieu ceux qui en étaient éloignés. Cet homme qui, hier soir encore, était haïssable aux yeux de Dieu, éloigné de lui et l’objet de son dégoût, de son abomination, le voilà aujourd’hui aimé et agréable, proche de D.ieu et son ami. Tu remarqueras, en effet, que les formules par lesquelles le Saint, béni soit-il, déclare qu’il éloigne de lui les pécheurs, il les emploie aussi d’une manière antithétique pour annoncer qu’il rapproche de lui les pénitents, particuliers ou communautés. L’Écriture déclare, en effet : « Au lieu qu’il leur soit dit : « Vous n’êtes pas mon peuple !» on les appellera : « Enfants du Dieu vivant ! » (Osée 2 1), et au sujet du roi Yekhonia, tandis qu’il était égaré par la malice, elle dit : « Inscrivez cet homme privé d’enfants comme un homme dont les jours ne seront pas prospères » (Jérémie 22, 30) et aussi : « Quand Conia, fils de Joyakim, roi de Juda, serait un sceau à ma main droite (6) je t’arracherais de là » (Jérémie 32, 4) ; mais lorsqu’il se fut repenti, au lieu de son exil, elle déclare au sujet de Zorobabel son fils : « En ce jour-là, parole du D.ieu des Armées, je te prendrai Zorobabel, fils de Shaltiel, mon serviteur, parole du D.ieu, et je te mettrai comme un sceau » (Aggée 2,23).
  7. Qu’elle est éminente la vertu de la repentance ! Hier au soir encore, le pécheur était séparé de Hachemieu d’Israël : nous lisons, en effet, dans l’Écriture : « Vos fautes mettaient une séparation entre vous et votre D.ieu » (Isaïe, 59,2) ; il implorait et n’était pas exaucé, comme le montre le verset : « Quand vous multipliez les prières, Je n’écoute pas » (Isaïe 1,15); il accomplissait les commandements et ils étaient mis en pièces à ses propres yeux, car nous lisons dans l’Écriture : « Qui a demandé à vos mains ces offrandes, pour que vous fouliez mes parvis ? » (Isaïe 1,12), et : « Lequel d’entre vous fermera les portes pour que vous n’allumiez pas en vain le feu sur mon autel ? Je ne me complais point en vous, dit le D.ieu des Armées, et ne veux point d’offrande de vos mains » (Malachie, 10). Aujourd’hui voilà le même homme uni à la Présence Immanente, comme le déclare l’Écriture : « Mais vous, qui êtes unis à Hachem votre D.ieu, vous êtes tous vivants aujourd’hui » (Deutéronome 4, 4) ; il est exaucé aussitôt qu’il implore, comme le montre le verset : « Avant qu’ils ne m’invoquent, moi Je les aurai exaucés » (Isaïe 65, 24). Lorsqu’il accomplit des commandements ils sont agréés avec aise et liesse, comme le prouve ce passage de l’Écriture : « Car D.ieu agrée déjà ce que tu fais » (Ecclésiaste 9, 7) ; mieux même : D.ieu les désire ardemment, selon les termes du verset : « Agréable au Seigneur sera l’offrande de Juda et de Jérusalem, comme aux jours d’autrefois, aux années de jadis » (Malachie 3, 4).
  8. Il est de la nature des pénitents d’être humbles et excessivement mortifiés. Si des imbéciles les insultent en leur rappelant leurs actions passées et qu’ils leur disent : « Hier tu agissais de telle ou telle sorte, hier tu disais ceci ou cela », ils ne devront pas éprouver de ressentiment contre leurs interlocuteurs mais écouter leurs paroles joyeusement en sachant bien qu’une telle attitude est pour eux méritoire. En effet, chaque fois qu’ils rougissent des transgressions qu’ils ont commises et en ressentent de la confusion leur mérite s’accroît et leur dignité grandit. De plus, c’est un péché formel que de dire à un pénitent : « Souviens-toi donc de ta pratique première ! » ou de la rappeler en sa présence afin de l’embarrasser; ou de mentionner des paroles ou des actes analogues à la conduite passée du pénitent, de manière à l’en faire souvenir. Toutes ces façons d’agir sont interdites, et cette interdiction est incluse dans la défense que la Loi fait de nuire au prochain par ses paroles. Nous y lisons, en effet : « Vous ne vous léserez point l’un l’autre » (Lévitique 25, 14 et 17).
bougies

L’allumage des lumières

L’allumage des lumières de Roch Hachana se fera :

  • La veille de Roch Hachana au plus tard vingt minutes avant le coucher du soleil
  • Le lendemain, veille du deuxième jour à partir d’une flamme existante soit avant, soit après la tombée de la nuit, dans tous les cas avant le kiddouch.

La bénédiction sera récitée avant l’allumage :

[well]בָּרוּךְ אַתָּה יְיָ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ לְהַדְלִיק נֵר שֶׁל יוֹם טוֹב.[/well]

[well] »Tu es source de bénédiction Hachem roi de l’univers Qui nous a sanctifiés par Tes commandements et nous as ordonnés d’allumer les lumières de Yom tov (jour de fête). »[/well]

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Veille de Roch Hachana

Règles relatives à la veille de Roch Hachana

1. Il est d’usage dans certaines communautés de jeûner la veille de Roch Hachana. Dans certaines contrées on ne prolonge pas le jeûne au delà de l’office de Min’ha.

2. On ne dit pas de Ta’hanoune (supplication) à l’office du matin (Cha’hrit) quoique pendant les Seli’hot qui se prolongent après l’aube, on le dise.

3. Il d’usage de se coiffer, de prendre son bain, et si possible un bain d’immersion (mikvé) pour les hommes.

4. Dans certaines communautés il est d’usage de péleriner sur les tombes de ses proches ou de tsadikim et d’invoquer leur mérite afin d’être inscrits dans le livre de la vie.

5. Il est d’usage de faire des dons aux pauvres et de multiplier les bonnes actions en ce dernier jour de l’année.

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Les fêtes solennelles de Tichri

Le mois de Tichri présente avec richesse et plénitude les différents aspects de la vie juive : Rigueur jeûne, foi espérance et joie.

Ce n’est pas par hasard que dans le premier mois de l’année, nous trouvons les différents thèmes de la vie juive avec toutes les nuances étant donné qu’ils servent d’introduction et de guide pratique pour l’année qui débute.

En observant les fêtes de ce mois dans leur sens profond, nous embrassons la véritable vie juive pour toute l’année selon l’esprit de notre Loi.

Nous pouvons retirer d’importantes leçons de ces événements du mois de Tichri :

 Roch Hachana : Premier jour de l’année nouvelle est aussi le jour où le premier homme proclama la souveraineté de D.ieu sur l’univers.

Dans tout ce nous commençons, nous devons tenir compte que D.ieu est le Créateur du ciel et de la terre, dirigeant exclusivement qui pose et dispose de tout.

Tout ce que nous entreprenons doit être en accord avec Sa volonté.

Cette disposition de notre part est mise en pratique pendant les dix jours de téchouva quand nous soumettons chacune de nos actions à un examen de conscience, pour déterminer si elles sont conformes aux commandements divins de la Torah, et pour corriger toute déviation.

Comme nous ne sommes que de êtres humains et que les fautes causées par nos faiblesses suscitent un grand préjudice spirituel qu’il n’est pas en notre pouvoir de réparer, D.ieu nous concède alors le jour de Kippour pour nous permettre de redresser complètement le mal que nous avons fait, et nous purifier entièrement de nos fautes, à condition que nous fassions une téchouva complète.

La téchouva complète comprend le repentir total pour les fautes commises dans le passé, leur abandon effectif, et enfin la volonté sincère de ne plus commettre de fautes à l’avenir.

Ainsi, une nouvelle vie débutera en renouvelant notre personnalité spirituelle.

Mais si cela parait difficile et ardu, la fête de Souccot vient à point, nous enseigner comment avoir foi et espérance si nous nous en remettons à la Providence divine.

D.ieu déploie sur nous Ses ailes protectrices sous-lesquelles nous pourrons nous abriter avec sécurité, comme le furent nos ancêtres dans « les nuées de gloire » lors de leurs pérégrinations dans le désert pendant quarante années, après leur Sortie d’Egypte.

Afin d’accorder notre conduite avec les commandements divins, les fêtes de Chemini Atseret et Sim’hat Torah viennent nous permettre de nous intégrer à l’étude et à la pratique de la Torah.

La Torah est notre seul guide pour une juive parfaite pendant toute notre vie, en nous garantissant le bonheur dans le monde ici-bas et le monde à venir.

« La Torah est un arbre de vie pour tous ceux qui s’attachent à elles ». Si nous mettons ce précieux enseignement en pratique, nous aurons l’assurance de réussir pleinement notre nouvelle année.

adapté a partir de « Les fêtes solennelles »

Rav Yaacov Amsellem (auteur de L’Echelle de Jacob)

A la mémoire de notre père et de notre maître

Rav Nissim AMSELLEM de mémoire bénie

14 Adar1 5776

Puisse son mérite être une source de bénédictions ! Amen

balance

Le jour de Roch Hachana

Règles relatives au kiddouch et a la fête de Roch Hachana

Le kiddouch récité les deux soirs de Roch Hachana est le kiddouch  récité les soirs de fête. On y fait mention de Roch Hachana  par « le jour du souvenir ».

On récitera les deux soirs la bénédiction שהחיינו en ayant la précaution de réserver pour le deuxième soir, un fruit de saison nouveau que l’on posera à table avant le kiddouch.

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, שֶׁהֶחֱיָנוּ וְקִיְּמָנוּ וְהִגִיעָנוּ לַזְּמַן הַזֶּה[/well]

Il est d’usage de consommer les deux soirs de Roch Hachana des aliments qui par leur dénomination sont d’un bon présage lors du renouvellement de l’année.

Il est aussi d’usage de tremper le Motsi dans le miel, après l’avoir trempé dans le sel.

Il est bon de s’abstenir pendant toute la fête de mets aigres et amers.

Il est interdit de cuisiner un plat le premier jour, en vue de le  consommer le deuxième jour de fête.

Il est bon de ne pas dormir le jour de Roch Hachana. En cas de fatigue il est permis de se reposer après la mi-journée.

Il est d’usage de lire le livre de Tehilim.

Il est d’usage le premier jour de Roch Hachana après l’office de Min’ha de se rendre a la mer ou près d’un fleuve ou à défaut près d’une source d’eau, afin de réciter les prières du Tachlikh.

[Ce cérémonial symbolise le rejet de toutes nos fautes dans la mer …]

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Prières de Roch Hachana

1. Toutes les prières de Roch Hachana sont centrées sur la reconnaissance universelle de la souveraineté de D.ieu condition indispensable de la fraternité des peuples, du progrès moral et de la paix universelle.

2. Toutes ces prières proclament la royauté de D.ieu et notre devoir de nous soumettre à Sa volonté et d’exécuter Ses ordres.

Elles doivent être récitées avec ferveur et avec joie car nous sommes confiants que D. nous inscrira  et nous scellera pour une vie heureuse.

3. La Amida (prière récitée debout) des offices de Arvit (prière du soir) Cha’hrit (prière du matin) et Min’ha (prière de l’après-midi) est identique. Elle est composée de sept bénédictions, les trois premières et les trois dernières étant les mêmes pour tous les offices de l’année.

La prière de Moussaf : elle est récitée après la lecture de la Torah et la sonnerie du Chofar.

Elle comprend neuf bénédictions : Les trois premières et les trois dernières communes à tous les offices, ainsi que trois bénédictions spécifiques à Roch Hachana suivies chacune d’elle d’une sonnerie du Chofar.

4. Cependant, pendant les dix jours de Techouva depuis Roch Hachana jusqu’au jour de Kippour inclus,  dans la première bénédiction on intercale :

זכרנו לחיים

Souviens-Toi de nous pour la vie

מלך חפץ בחיים

Roi qui aime la vie

כתבנו בספר חיים

Inscris-nous dans le Livre de la Vie

למענך אלקים חיים

en faveur de Toi, D. vivant

5. Dans la seconde on intercale :

Qui est comme Toi

מי כמוך

Père miséricordieux

אב הרחמן

Qui se souvient de Ses créatures

זוכר יצוריו

avec miséricorde, pour la vie

ברחמים לחיים

6. Dans la troisième, on remplace האל הקדוש   (Le D.ieu saint par המלך הקדוש (Le Roi saint)).

7. Dans l’avant-dernière :

וכתוב לחיים טובים

Et inscris pour une vie heureuse

כל בני בריתך

tous les enfants de Ton Alliance

8. Dans la dernière : 

Et que dans le livre de la vie

ובספר חיים

de la bénédiction, de la paix,

ברכה ושלום

d’une bonne subsistance,

ופרנסה טובה

de salut, de consolation,

וישועה ונחמה

De décrets favorables

וגזרות טובות

nous soyons mentionnés

נזכר

et inscrits devant Toi

ונכתב לפניך

nous

אנחנו

et tout Ton peuple, Israël

וכל עמך בית ישראל

pour une vie heureuse

לחיים טובים

et pour la paix.

ולשלום

9. La prière Avinou Malkénou (אבינו מלכנו) est récitée après tous les offices de Cha’hrit et de Min’ha depuis Roch Hachana jusqu’au jour de Kippour inclus.
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Le Chofar

1. Ecouter le Chofar le premier jour de Roch Hachana c’est accomplir un commandement positif de la Torah comme il est dit : « Le premier jour du septième mois, jour de convocation sainte, sera un jour de sonnerie pour vous » (Exode 29,1).

2. On s’abstiendra de parler depuis les premières jusqu’à la dernière sonnerie de la fin de l’office.

3. On s’abstiendra de toute action et de toute prière pendant les sonneries. On se contentera d’y méditer sur la Techouva (repentir).

9av

Spécial 9 Av 5779 qui tombe Chabbat

SPECIAL TICH’A BEAV

Règles relatives au mois de Av

1. Achats / Travaux

Il est d’usage de diminuer les manifestations de joie à partir de Roch ‘Hodech. On s’abstiendra d’acheter des bijoux, ainsi que de s’occuper des préparatifs de mariage. Il est cependant permis d’acheter des meubles en cas de nécessité, des livres, ou même une voiture pour des besoins professionnels. On s’abstiendra de faire des travaux de peinture ou de tapisserie dans son domicile. Il est aussi permis de déménager si nécessaire

 2. Fiançailles / Mariages

On ne célèbre pas de mariages. On ne fait pas de repas de fiançailles, même sans danses. [Une collation simple est permise en cas d’accord entre deux familles en vue de fiançailles ultérieurs.

 3. Consommation de viande

A partir de Roch ‘Hodech, on ne consommera pas de viande bovine ou de volaille. Le jour même de Roch ‘Hodech, seules les communautés séfarades ont l’usage de consommer de la viande.

EXCEPTIONS :

a. Les enfants, garçons moins de douze ans ou filles moins de onze ans

b. Femmes dans le mois qui suit l’accouchement.

c. Malades, même si l’état ne présente pas de danger.

d. Les jours de Chabbat

e. Repas associés à une mitsva : Brit Milah, Pidyon Haben,Bar mitsva (à date réelle), Siyoum Massekhet

 

4. Consommation de vin

Il est d’usage de ne pas consommer de vin, sauf pendant Chabbat. Les communautés séfarades ont l’usage de consommer du vin à la sortie du Chabbat (havdala). Les communautés ashkénazes donnent à goûter le vin de la havdala à un enfant.

5. Couture de vêtements

Il convient de ne pas coudre de vêtements neufs, ni de broder, à partir de Roch ‘Hodech. Cependant, il est permis de faire des retouches ou de coudre un bouton.

6. Semaine du jeûne

Cette année, le 9 av tombe un chabbat, et le jeûne est reporté au lendemain. Il n’y a donc pas de « semaine du jeûne ». Il est donc permis, pour les communautés séfarades, de se couper les cheveux, de se raser, de laver son linge, de se laver à l’eau chaude pendant la semaine précédant le jeûne.

Règles relatives au Chabbat 9 av

1. Kiddouch -Prières- Repas

Le jeûne étant reporté au lendemain, le kiddouch et les prières se déroulent comme à l’accoutumée. Les chants chabbatiques sont récités normalement. Au cours des trois repas chabbatiques, on peut consommer de la viande et du vin.

2. Office de Min’ha- Se’ouda Chlichit

L’office de Min’ha est avancé en milieu d’après midi, pour pouvoir terminer le troisième repas avant le coucher du soleil. On ne récite pas Tsidkatkha après la Amida. Le troisième repas est consommé normalement sans aucune restriction. En raison de l’honneur dû au Chabbat, on s’assoit à table, sur des chaises, et on se conduit normalement comme pour un Chabbat ordinaire.

3. Fin du repas- Début du jeûne

On doit cesser de manger et de boire quelques minutes avant le coucher du soleil. Il est conseillé de se rincer la bouche avec de l’eau.

A partir du coucher du soleil, les restrictions concernant le lavage des mains entrent en vigueur. Mais tant que le Chabbat n’est pas terminé, on n’enlèvera pas les chaussures en cuir, on ne pourra pas se changer de vêtements.

On s’efforcera de fixer l’office de Arvit au moins un quart d’heure après la sortie du Chabbat, pour permettre à tous les fidèles de se changer de vêtements et de chaussures, sans profaner le Chabbat

4. L’interdit de préparation du Chabbat pour un jour de semaine

On doit veiller à ne rien préparer pendant la journée du Chabbat pour le lendemain. On ne pourra pas poser des tapis par terre, ordonner les chaises, sortir des placards les livres de Tich’a beav etc. avant la sortie du Chabbat.

5. Havdala

Du fait qu’avec la sortie du Chabbat débute le jeûne, il est impossible de faire la havdala avec un verre de jus de raisin ou de vin, ce qui implique :

a. Personnes en bonne santé.

Dans la Amida on récite ata ‘honanetanou. Et avant la lecture des Lamentations (ékha), l’officiant récite la bénédiction sur une bougie (boré méoré haéch) et rendra quitte toute l’assemblée.

[Note : Celui qui ne se trouve pas à la synagogue à ce moment (y compris les femmes qui se trouvent chez elles), devra lui-même faire la bénédiction sur une bougie ou l’écouter d’une tierce personne.]

[Note : Celui qui a oublié de dire ata ‘honanetanou, ainsi que les femmes qui ne prient pas Arvit devront dès la sortie du Chabbat, dire Baroukh hamavdil ben kodech le’hol (Bénis soit Celui Qui différencie le saint du profane).

b. Malades

Un malade qui est dispensé de jeûner, devra faire la havdala à la sortie du Chabbat, comme suit : Il commencera directement par la prière sur le vin ou le jus de raisin. Puis il récitera la prière sur la bougie, et enfin la prière proprement dite de la havdala (hamavdil etc.). Il ne récitera pas la prière sur les herbes ou plantes odorantes (bessamim). Cette règle concerne aussi bien les hommes que les femmes. Celui qui fait la havdala le samedi soir, peut rendre quittes tous ceux qui sont présents près de lui.

c. Cas particuliers :
  1. Un malade qui n’est pas sûr de pouvoir jeûner, ne fera pas la havdala samedi soir, mais avant de manger.
  2. Un malade qui boit uniquement de l’eau, ne fera la havdala que le lendemain soir, à l’issue du jeûne.
  3. Les enfants qui sont dispensés de jeûner, doivent faire la havdala le samedi soir, s’ils sont en âge de pouvoir la faire

 

Règles relatives au jour du jeûne : le 10 Av

Toute personne en bonne santé homme ou femme, doit jeûner. Nos Sages ont prescrit cinq interdictions le jour du jeûne.

  1. Il est interdit de manger et de boire.
  2. Il est interdit de se laver même une partie du corps avec de l’eau froide, a fortiori avec de l’eau chaude. Le matin au lever, ou pour tout lavage des mains, on ne se lavera que les premières phalanges.
  3. Toute friction avec de l’huile ou une crème est interdite. Mais il est permis d’utiliser un spray déodorant.
  4. Il est interdit de porter des chaussures en cuir, même si la semelle n’est pas en cuir. Tous types de chaussures en caoutchouc ou en toile sont permis.
  5. Les relations conjugales sont interdites.

 

Questions Réponses : Les réponses du R.O.Y

(Rav Ovadia Yossef zatsal)

1 Quelles sont les personnes dispensées de jeûner ?

Cette année, le jeûne étant reporté, les femmes enceintes ainsi que les femmes qui allaitent, sont dispensées de jeûner.

Une femme dans le mois qui suit l’accouchement, est dispensée de jeûner. Une femme qui a cessé d’allaiter, doit jeûner si son état de santé lui permet.

 Les personnes âgées, dont l’état est faible sont dispensées de jeûner.

Les enfants, jusqu’à 13 ans et un jour pour un garçon, et 12 ans et un jour pour une fille, sont dispensés de jeûner.

2 Les personnes dispensées de jeûner, peuvent–elles manger ou boire normalement ?

Les malades, les femmes enceintes, les personnes âgées, peuvent manger et boire normalement (après avoir fait la havdala).

Cependant si les médecins prescrivent à une personne non malade de jeûner dans un but préventif, cette personne devra manger en consommant des petites quantités, espacées les unes des autres de 7 minutes au moins.

Il en est de même pour toute personne qui jeûne, soumise a un traitement quotidien. Si elle ne peut avaler ses médicaments sans eau, elle devra boire par petites gorgées espacées.

3 Quelles sont les modifications dans la Amida ?

Dans les trois offices, Arvit, Cha’hrit, et Min’ha on ajoute deux passages : Na’hem dans Tichcon..et. ‘Anenou dans Chema’ Kolénou. En cas d’oubli, on ne reprend pas la bénédiction concernée.

4 Peut-on saluer les personnes que l’on rencontre pendant Tich’a Beav ?

Non, il est recommandé de ne dire ni bonjour, ni bonsoir. Si une personne vous salue, vous lui répondrez à voix basse.

5 Quand doit-on mettre le talit et les tefilines ?

Il est d’usage à Jérusalem de prier l’office du matin avec le talit et les tefilines. Cependant, on respectera l’usage de chaque lieu de prières, sans se démarquer de sa communauté. Celui qui a prié le matin avec talit et tefilines, et prie l’office de min’ha dans une communauté dont les fidèles portent le talit et les tefilines devra les porter de nouveau, pour ne pas se démarquer de la communauté.

6 A l’issue du jeûne, comment doit-on faire la havdala ?

Sans réciter les versets préliminaires usuels, on ne récite que la bénédiction sur le vin ou jus de raisin (boré péri haguéfen) suivie de celle de la havdala (hamavdil…).

7 Qu’est-il permis de faire cette année à l’issue du jeûne ?

Il est permis de se couper les cheveux, se raser, se laver, manger de la viande et boire du vin, et réciter la bénédiction usuelle sur un fruit nouveau ou un vêtement neuf (chéhé’hiyanou).

Puisse D. consoler Son peuple et rebâtir le Temple de Jérusalem bientôt de nos jours. Amen

im eshkaheh

Dossier – Tout savoir sur la période du 17 Tamouz au 9 Av

1. Règles relatives du 17 Tamouz à Roch ‘Hodech Av

2. Règles relatives à partir du 1er Av

Quizz numéro 1

3. Règles relatives à la semaine où tombe le 9 Av

Quizz numéro 2 : Veille du 9 Av et jeûne du 9 Av

Quizz numéro 3 : Prières et usages du 9 Av

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1. Règles relatives du 17 Tamouz à Roch ‘Hodech Av

Dès le 17 Tamouz ont commencé les malheurs ayant abouti à la destruction du Temple le 9 av à deux reprises dans l’histoire d’Israël.

Nos Sages ont donc institué un rituel de deuil qui se traduit principalement par:

  1. la récitation du Tikoun ‘Hatsot (prières pour la reconstruction du Temple de Jérusalem) à la mi-journée (pour les hommes).
  2. l’usage de ne pas réciter  la bénédiction chéhé’hiyanou (récitée sur un fruit nouveau ou un habit neuf de valeur) pendant cette période.Aussi on ne portera pas de vêtements neufs et on ne mangera pas de fruits nouveaux (de saison) pour ne pas être amenés à réciter cette bénédiction.
    Cependant certains décisionnaires tolèrent de faire cette bénédiction le jour du Chabbat avant Roch ‘Hodech Av (1er Av).
    Exception : On pourra réciter cette bénédiction pour une brit-mila (circoncision) ou pidyone haben (rachat du premier né) car il est impossible de repousser ultérieurement l’événement.
  3. on s’abstiendra d’écouter des chants même religieux s’ils sont accompagnés de musique.

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2. Règles relatives à partir du 1er Av

A partir du début du mois d’Av on diminuera les manifestations de joie.

On ne construira pas de maison de plaisance, on ne fera pas de travaux de peinture ni de réfection de tapisseries.

C’est un usage répandu dans le peuple d’Israël de ne pas manger de viande et de ne pas boire de vin jusqu’au 10 Av compris, sauf pour le Chabbat.

Cependant si un repas est offert à l’occasion de l’accomplissement d’une mitsva on aura le droit de manger de la viande et de boire du vin [circoncision, rachat du premier-né, achèvement d’un traité de Talmud].

Pendant ces neuf jours, on ne se fera pas de vêtements neufs, des chaussures neuves, des travaux de broderie.

Si une circoncision tombe pendant ces neufs jours, il est d’usage que celui qui opère la circoncision, celui qui tient l’enfant, et le père et la mère de l’enfant s’habillent de leurs vêtements du Chabbat.

Certaines personnes sont autorisées à consommer de la viande : les femmes accouchées dans leur premier mois, les femmes qui allaitent, les malades dont l’état de santé nécessite la consommation de viande (avec avis médical).

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Quizz numéro 1

1. Peut-on donner à des enfants des plats à base de viande ?

Il est permis de donner à des enfants jusqu’à l’age de 12 ans des plats à base de viande.

2. David se souvient, après avoir fait la bénédiction sur un morceau de viande, qu’il ne peut pas le consommer, que doit-il faire ?

Pour ne pas que sa bénédiction soit en vain, il pourra goûter.

3. Salomon possède un restaurant. Un client commande pendant les neuf jours de la viande. Que doit-il faire ?

Il doit le servir de la viande surtout si en cas de refus, ce client risque de se diriger vers un restaurant non cachère.

4. Est-il permis de faire la havdala avec du vin ou du jus de raisin après Roch ‘Hodech Av?

Oui l’usage est toléré, même pendant cette période pour l’accomplissement d’une mitsva.

5. Le jour de Roch ‘Hodech Av est-il permis de consommer la viande et de boire du vin ?

Oui.

6. Est-il permis pendant les neuf jours de nettoyer le sol de la maison ?

Cela est permis comme au cours de toute l’année.

 7. Le vendredi veille du Chabbat ‘Hazone (precedent le 9 Av) est-il permis de se doucher à l’eau chaude ?

Parfaitement, et comme d’habitude et on se vêtira des vêtements du Chabbat, comme chaque Chabbat.

 8. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de prendre une douche froide ?

 Oui, surtout dans les pays chauds.

 9. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de se coiffer avec un peigne ou une brosse ?

Oui.

 10. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de se tremper dans un mikwé ?

Oui, car l’interdiction de se laver ne touche qu’une toilette faite pour le plaisir.

 11. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de se couper les ongles ?

Oui.

 12. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de repasser ?

Oui, même si on ne peut porter ces vêtements repassés pendant cette semaine.

 13. Est-il permis à des jeunes filles de poursuivre leurs cours de couture, de broderie ?

Oui dans le cadre de leurs études.

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3. Règles relatives à la semaine où tombe le 9 Av

Il est d’usage de ne pas se couper les cheveux ni de se raser ni de prendre de bain avec de l’eau chaude.

Dans certaines communautés cet usage est en vigueur depuis Roch ‘Hodech Av (le 1er Av).

Cependant une femme accouchée ou enceinte est autorisée à utiliser de l’eau chaude pour faire sa toilette.

Il est aussi d’usage de ne pas faire de lessive ni de porter des vêtements lavés et repassés.

Il est permis selon la loi stricte de changer de linge de corps. Cependant il est recommandé d’adopter une attitude plus rigoureuse en portant ces vêtements au moins pendant une heure la semaine précédente.

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Quizz numéro 2 : Veille du 9 Av et jeûne du 9 Av

1. Est-il permis de manger [un fruit à l’état naturel] et boire [de l’eau] avant le jeûne après avoir récité le Bircat Hamazone ?

Oui, avant le coucher du soleil il est permis de boire et manger, sauf si on a volontairement déclaré accepter le jeûne auparavant.

2. Est-il permis de s’adonner à l’étude de la Torah la veille du 9 Av ?

On peut étudier normalement jusqu’au coucher du soleil.

3. Est-il permis après la séouda mafsékét (dernier repas avant le jeûne) de boire du lait, du thé ou du café [dans la mesure où ces boissons entrent dans la catégorie de « mets cuisinés » car ils ont subit une cuisson] ?

Selon la loi stricte cela est permis, mais il est recommandé aux personnes pieuses de s’en abstenir.

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Quizz numéro 3 : Prières et usages du 9 Av

1. Quand doit-on mettre le talith et les téfilines ?

Certaines communautés attendent jusqu’à Min’ha mais la majeure partie des communautés de Jérusalem et d’Israël ont l’usage de prier Cha’hrit avec talith et téfilines.

Dans la même communauté il est recommandé que tous les fidèles aient le même comportement.

2. Ceux qui portent quotidiennement les téfilines de Rabbenou Tam doivent-ils les porter aussi le jour du 9 Av ?

Oui.

3. Que doit-on rajouter dans la Amida du 9 Av ?

On doit réciter  נחם et  עננו aux trois offices.

4. Comment doit-on sceller la bénédiction relative à נחם ?

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ מְנַחֵם צִיּוֹן בְּבִנְיַן יְרוּשָׁלַיִם[/well]

[well]Baroukh ata Hachem ména’hem tsione bévinyane yérouchalayim[/well]

[well]Tu es source de bénédictions Hachem Qui console Tsion par la reconstruction de Jérusalem.[/well]

Puisse D.ieu consoler Son peuple et rebâtir le Temple de Jérusalem bientôt de nos jours. Amen

beth hamikdash