Le neuvième Commandement apparaissait en lettres flamboyantes, tournoyant dans les hauteurs célestes, pendant que la voix divine environnait le peuple et l’exhortait en ces termes : O fils d’Israël !
«Ne portez pas de faux témoignages ! »
Interdisez aux parjures de s’installer au milieu de vous car, par leur faute, les bêtes féroces dévastent la terre. Ecartez-vous du chemin de la fausseté et de la turpitude. Ne causez pas la mort d’un innocent en disant : « Mais nous ne lui avons fait aucun mal ! » alors que vous le tuez sans épée, que vous lui percez le cœur sans lance et que vous lui faites rendre l’âme avant le terme de son existence. C’est un triple homicide que vous commettez et qui vous privera de votre part à la vie future. Garde-toi, insensé ! de faire un faux témoignage, car l’Eternel t’en punira ici-bas et dans l’autre monde. Ce crime annihile toute croyance religieuse et, au jugement dernier, c’est par là que commencera l’examen, de tes actes. O mon fils! N’affirme que ce dont tu es sûr ; crains Dieu et sache que le parjure déshonore celui qui le perpètre et le rend méprisable.
ce que nous venons d’exprimer au sujet des faux témoins qui seront privés que la béatitude de l’autre vie est confirmé par le verset suivant : « Maudit soit celui qui frappe son prochain en secret. » Relativement à cela nous lisons encore dans l’Ecriture Sainte : «Malheur à ceux qui qualifient le mal, bien et le bien, mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui rendent l’amer, doux et le doux, amer. »
Donc, pareillement, les faux témoins sont maudits par l’Eternel. Ainsi, mon fils ! Ne rends point contre ton prochain de faux témoignage.