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Le jour de Roch Hachana

Règles relatives au kiddouch et a la fête de Roch Hachana

Le kiddouch récité les deux soirs de Roch Hachana est le kiddouch  récité les soirs de fête. On y fait mention de Roch Hachana  par « le jour du souvenir ».

On récitera les deux soirs la bénédiction שהחיינו en ayant la précaution de réserver pour le deuxième soir, un fruit de saison nouveau que l’on posera à table avant le kiddouch.

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, שֶׁהֶחֱיָנוּ וְקִיְּמָנוּ וְהִגִיעָנוּ לַזְּמַן הַזֶּה[/well]

Il est d’usage de consommer les deux soirs de Roch Hachana des aliments qui par leur dénomination sont d’un bon présage lors du renouvellement de l’année.

Il est aussi d’usage de tremper le Motsi dans le miel, après l’avoir trempé dans le sel.

Il est bon de s’abstenir pendant toute la fête de mets aigres et amers.

Il est interdit de cuisiner un plat le premier jour, en vue de le  consommer le deuxième jour de fête.

Il est bon de ne pas dormir le jour de Roch Hachana. En cas de fatigue il est permis de se reposer après la mi-journée.

Il est d’usage de lire le livre de Tehilim.

Il est d’usage le premier jour de Roch Hachana après l’office de Min’ha de se rendre a la mer ou près d’un fleuve ou à défaut près d’une source d’eau, afin de réciter les prières du Tachlikh.

[Ce cérémonial symbolise le rejet de toutes nos fautes dans la mer …]

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L’allumage des lumières

L’allumage des lumières de Roch Hachana se fera :

  • La veille de Roch Hachana au plus tard vingt minutes avant le coucher du soleil
  • Le lendemain, veille du deuxième jour à partir d’une flamme existante soit avant, soit après la tombée de la nuit, dans tous les cas avant le kiddouch.

La bénédiction sera récitée avant l’allumage :

[well]בָּרוּךְ אַתָּה יְיָ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ לְהַדְלִיק נֵר שֶׁל יוֹם טוֹב.[/well]

[well] »Tu es source de bénédiction Hachem roi de l’univers Qui nous a sanctifiés par Tes commandements et nous as ordonnés d’allumer les lumières de Yom tov (jour de fête). »[/well]

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Veille de Roch Hachana

Règles relatives à la veille de Roch Hachana

1. Il est d’usage dans certaines communautés de jeûner la veille de Roch Hachana. Dans certaines contrées on ne prolonge pas le jeûne au delà de l’office de Min’ha.

2. On ne dit pas de Ta’hanoune (supplication) à l’office du matin (Cha’hrit) quoique pendant les Seli’hot qui se prolongent après l’aube, on le dise.

3. Il d’usage de se coiffer, de prendre son bain, et si possible un bain d’immersion (mikvé) pour les hommes.

4. Dans certaines communautés il est d’usage de péleriner sur les tombes de ses proches ou de tsadikim et d’invoquer leur mérite afin d’être inscrits dans le livre de la vie.

5. Il est d’usage de faire des dons aux pauvres et de multiplier les bonnes actions en ce dernier jour de l’année.

rambam

Règles relatives à la Téchouva 2, Maïmonide

Deuxième chapitre  

  1. Le test d’une parfaite téchouva est celui qu’affronte l’homme qui, se retrouvant dans les circonstances semblables à celles qui l’ont amené à commettre une transgression, surmonte la tentation, non point par crainte ou par affaiblissement de son désir, mais par souci de téchouva.

Par exemple, si quelqu’un ayant eu des rapports interdits avec une femme, est amené à se retrouver de nouveau seul avec elle, dans le même pays où il a fauté, et résiste à son attrait, malgré son amour et son désir physique, et ne succombe pas à son penchant, on peut dire de lui que c’est un ba’al téchouva (un repentant).

C’est cette vertu-là que le roi Salomon recommande:

« Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse avant qu’arrivent les mauvais jours et que surviennent les années dont tu diras: elles n’ont pas d’agrément pour moi.» (Ecclésiaste 12,1).

Cependant, celui qui se repent dans sa vieillesse — alors qu’il ne peut plus faire ce qu’il aurait fait dans son passé, quand bien même sa téchouva n’est pas de qualité supérieure — sera considéré comme ba’al téchouva. Eût-il même fauté toute sa vie et s’étant repenti le jour de sa mort, toutes ses fautes lui seront pardonnées, ainsi qu’il est dit :

« Avant que ne s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et qu’après la pluie, les nuages assombrissent à nouveau la lumière …» (Ecclésiaste 12,2).

Il s’agit du jour de la  mort. Nous en déduisons que celui qui se souvient de son Créateur et se repent même au jour de sa mort, obtient le pardon.

  1. En quoi consiste la téchouva ?

Il faut abandonner sa faute, l’écarter de sa pensée et décider intérieurement de ne plus récidiver, comme il est écrit:

« Que le pervers abandonne sa voie…» (Isaïe 55,7)

Il doit aussi regretter le passe comme il est dit:

« Après m’être écarté de ma mauvaise voie, j’ai regretté d’avoir fauté» (Jérémie 31, 18).

[La sincérité de son amendement doit être telle] que D.ieu, qui connaît le secret de sa conscience, doit pouvoir témoigner de sa résolution de ne plus jamais récidiver, d’après le verset: « Prenez (D.ieu à témoin), armez vous de paroles (de repentir) et revenez à D.ieu en lui disant : « Nous ne dirons plus   » nos dieux » à l’œuvre de nos mains» (Osée 14, 3-4).

Il doit faire l’aveu verbalement et  exprimer les résolutions prises intérieurement.

  1. Celui qui fait l’aveu de ses fautes verbalement sans avoir pris la décision de s’amender, ressemble à celui qui, [s’étant rendu impur par le contact du cadavre d’un reptile], plonge dans un bain de purification mikvé tout en gardant le reptile dans sa main. Or ce bain rituel n’a aucun effet sur l’impur si celui-ci ne se débarrasse pas d’abord du reptile.

C’est dans ce sens que nous lisons:

«Quiconque fait l’aveu verbalement de ses fautes  et y renonce obtient miséricorde» (Proverbes 28,13)
La faute doit être mentionnée en détails  comme nous
l’apprenons du verset:

«De grâce D.ieu, ce peuple est coupable d’une grande faute, ils ont fabriqué un dieu d’or» (Exode32,31)

  1. Voici certains sentiers qui mènent à la téchouva:

Invoquer D.ieu constamment en pleurs et supplications, pratiquer la bienfaisance selon ses moyens, s’éloigner totalement de l’objet de son délit, changer son nom en signifiant: je ne suis plus la même personne qui a commis de telles actions, améliorer son comportement en empruntant le droit chemin et s’exiler de son lieu de résidence, car l’exil expie le péché en provoquant un sentiment de soumission qui pousse à devenir humble et modeste.

  1. Il est vivement recommandé de faire l’aveu de ses fautes   en public et de dénoncer les délits commis, en relevant les torts causés au prochain, dans ces termes: « Certes j’ai fauté envers un tel et je lui ai fait tel ou tel tort, mais aujourd’hui je m’en repens et je le regrette». Celui qui, par orgueil, cache ses fautes au lieu de les avouer, sa téchouva n’est pas intègre, comme il est dit: «Quiconque dissimule ses fautes ne réussira pas (à s’amender)…» (Proverbes 28,13).

A quelles fautes s’applique tout ceci?  A celles commises envers son prochain. En ce qui concerne celles commises envers D.ieu il n’est pas tenu de les publier et, s’il l’a fait, c’est une insolence. Il exprimera son repentir et exposera ses fautes devant D.ieu tout en faisant l’aveu de ses fautes en public sans aucune précision. C’est pour le bien du repentant que sa faute ne soit pas divulguée, comme il est dit: «Heureux celui dont les péchés sont remis, dont les fautes sont couvertes» (Psaumes 32,1)

  1. Bien que la téchouva et la prière soient toujours profitables, leur effet est des plus bénéfiques pendant la période des dix jours de repentir (de Roch Hachana à   Kippour), car elles sont immédiatement agréées, comme il est écrit:

«Cherchez D.ieu pendant qu’il est accessible, invoquez Le lorsqu’Il est proche»  (Isaïe 55,6)

A qui cela s’adresse-t-il? A l’individu en tant que tel, car en ce qui concerne la communauté, si la téchouva de ses membres et leur imploration sont sincères, elles sont agréées à n’importe quel moment de l’année, ainsi qu’il est dit:

«Comme Hachem notre D. qui nous est accessible chaque fois que nous L’invoquons» (Deutéronome 4,7).

  1. Le jour de Kippour est le moment propice à la téchouva aussi bien individuelle que collective. Il offre au peuple d’Israël le pardon et l’absolution finale. C’est pourquoi nous devons tous nous repentir et faire l’aveu de nos fautes verbalement, le jour de Kippour. Cette mitsva de vidouï (aveu) débute la veille du jour de Kippour avant le dernier repas, par crainte qu’on puisse suffoquer en mangeant, avant d’avoir pu faire l’aveu de ses fautes.

Bien qu’ayant déjà prononcé ce vidouï  avant le repas, on le reprend le soir de Kippour lors de la prière de ‘Arbit et on le répète encore le lendemain, jour de Kippour, lors des offices de Cha’hrit, Moussaf, Min’ha et Né’ila.

Quand prononce-t-on le vidouï? Pour l’individu, à la fin de la prière de la ‘Amida pour l’officiant, au milieu de la ‘Amida, lors de la quatrième bénédiction.

Le vidouï à l’usage de tout Israël est le suivant: « Certes, nous avons fauté… » Cette phrase est l’essentiel de l’aveu. S’il fait l’aveu de ses fautes ce  Kippour, il pourra les rappeler le Kippour suivant, même s’il n’a pas commis de nouveau ces mêmes fautes  comme il est dit: « Car je reconnais mes fautes et ma transgression est constamment présente devant moi » (Psaumes 51,5)

  1. Aussi bien la téchouva que le jour de Kippour ne procurent le pardon que pour les fautes commises envers D.ieu telles que la consommation d’aliments interdits, les relations sexuelles proscrites ou autres fautes du même ordre. Mais en ce qui concerne les fautes commises envers son prochain, telles que les dommages corporels, la malédiction ou le vol, le pardon ne sera accordé qu’après réparation du tort et demande d’excuses. Il n’est pas suffisant d’indemniser l’offensé. On doit aussi l’apaiser et lui demander pardon. Il en va de même pour celui qu’on a offensé verbalement. On doit insister jusqu’à obtenir son pardon. Si l’offensé se refuse à pardonner, l’offenseur se présentera à lui, accompagné d’une délégation de trois de ses amis pour intercéder en sa faveur. S’il ne se réconcilie pas, la démarche sera répétée une deuxième puis une troisième fois, mais s’il continue à refuser son pardon, on se retirera, car par son refus entêté c’est lui qui devient le fauteur.

Mais si on a offensé son maître, on doit s’adresser à lui-même mille fois jusqu’à obtenir son
pardon.

  1. L’offensé doit se garder d’être intransigeant en refusant la réconciliation, mais au contraire être conciliant et peu
    enclin à la colère, et lorsque l’offenseur lui présente des excuses, il doit lui pardonner sincèrement et de bon cœur. Même si sa souffrance est grande et l’offense grave, il ne doit pas se venger, ni garder rancune. C’est ce comportement et cette droiture de cœur qui caractérisent la descendance d’Israël, par opposition aux nations au cœur « incirconcis » dont la colère subsiste éternellement. C’est ainsi qu’au sujet des Gabaonites, du fait de n’avoir pas pardonné et de ne s’être pas réconciliés, il est écrit:

«Les Gabaonites n’appartiennent pas aux enfants d’Israël»   (2 Samuel 21, 2)

  1. Si quelqu’un commet une faute contre son prochain et que ce dernier meurt avant que l’offenseur  n’ait présenté ses excuses, il amènera dix hommes sur sa tombe et déclarera devant eux: «J’ai fauté envers Hachemieu d’Israël et envers cet homme en agissant avec lui de telle et telle façon». S’il lui devait de l’argent, il le rendra aux héritiers. S’il ne lui connaît pas d’héritier, il déposera les fonds au tribunal et y fera l’aveu de sa faute.
rambam

Règles relatives à la Téchouva, Maïmonide

Chapitre premier

1. Si quelqu’un transgresse intentionnellement ou involontairement, un des commandements de la Torah, que ce soit un  commandement positif ou un interdit, et qu’il se repente (il fait téchouva), il devra faire l’aveu de ses fautes devant D.ieu, béni soit-il, comme il est dit:

« Si un homme ou une femme s’est rendu coupable envers une personne (et par là a commis une faute grave envers D.ieu)…  cet   individu devra faire l’aveu de sa faute. » (Nombres 5 ,6-7).

Cet aveu devra être verbal et fait partie des commandements positifs.

Comment faire l’aveu de ses fautes?

On doit exprimer verbalement la formule suivante : « De grâce, D.ieu j’ai fauté (involontairement), j’ai fauté (intentionnellement), je me suis rebellé devant Toi. J’ai agi de telle ou telle façon, mais je m’en repens. J’ai honte de mes actes et ne récidiverai jamais. »

Tel est l’essentiel de l’aveu, mais celui qui le fait plus  longuement et en détails est digne de louange.

De même, ceux qui ont l’obligation d’offrir un sacrifice expiatoire pour une faute involontaire, ou un sacrifice délectif pour une transgression intentionnelle, devront, pour se faire pardonner, faire téchouva et exprimer l’aveu verbalement, comme il est écrit:

« Il devra faire l’aveu de la faute qu’il a commise » (Lévitique, 5,5).

Ceux qui sont passibles de peine de mort ou de flagellation, ne sont absous par leur châtiment qu’à condition qu’ils fassent téchouva et qu’ils fassent l’aveu de leurs fautes.

De même, celui qui offense son prochain ou lui cause un dommage matériel, devra pour obtenir le pardon de sa faute, malgré l’indemnisation des dommages, faire l’aveu de ses fautes  et prendre la décision de ne jamais récidiver, comme il est dit:

« (Si un homme ou une femme) s’est rendu coupable envers une personne … » (Nombres 5, 6).

2. Le bouc émissaire [à l’époque du Temple], servant d’expiation à tout Israël, c’est au Grand Prêtre, en tant que porte-parole de tout le peuple, que revenait l’aveu, comme il est dit:

« (Aaron) fera l’aveu de toutes les iniquités des enfants d’Israël » (Lévitique, 16, 21).

Le bouc émissaire servait d’expiation à toutes les transgressions de la Torah, légères ou graves, volontaires ou involontaires, conscientes ou inconscientes quand le fauteur se repentait. Sans téchouva, le bouc émissaire n’avait un effet réparateur que pour les fautes légères.

Comment définir les fautes légères et les fautes graves?

Sont considérées comme graves les fautes passibles de peine de mort  ou de Caréte (retranchement de l’âme de sa source divine) ainsi que les serments vains ou faux.

Les fautes légères correspondent, elles, à tous les autres interdits de la Torah ainsi qu’aux transgressions des commandements positifs non sanctionnés par Caréte.

3.  A notre époque, le Temple et l’autel n’existant pas, il ne reste plus que la téchouva.

La téchouva expie toutes les fautes. L’impie même après avoir  fauté durant toute sa vie, s’il se repent à la fin de ses jours, aucune de ses fautes ne sera retenue  , comme il est dit: « Les iniquités de l’impie ne le mettront pas en échec le jour où il renoncera à sa perversité » (Ezéchiei 33, 12).

En outre, la sainteté inhérente au jour de Kippour procure le pardon aux repentants, ainsi qu’il est dit: « Car en ce jour le pardon vous sera accordé » (Lévitique 16, 30).

4.  Bien que la téchouva procure le pardon pour toutes les fautes et que le jour de Kippour ait un pouvoir expiatoire, l’expiation n’est immédiate que pour certaines fautes alors que pour d’autres elle est différée.

Comment?

  • Si quelqu’un a manqué d’observer un commandement positif dont la transgression n’entraîne pas de Caréte, il est pardonné sur le champ s’il fait téchouva. Il appartient à la catégorie à laquelle s’applique le verset: « Revenez, enfants rebelles! Je guérirai vos égarements » (Jérémie  3, 22).
  • Dans le cas où il a transgressé une défense non passible de Caréte ni de peine de mort, et qu’il se repent, son repentir le protège [de toute sanction], mais seul le jour de Kippour lui sert d’expiation. A ce cas se rapporte le verset: « Car en ce jour le pardon vous sera accordé » (Lévitique 16, 30).
  • Enfin, s’il a transgressé des défenses passibles de Caréte ou de la peine de mort et qu’il se repent, son repentir et le jour de Kippour n’auront pour effet que le protéger, mais seules les souffrances qu’il subira lui procureront l’expiation complète. Il ne bénéficiera d’une purification totale qu’après avoir enduré ces souffrances. A ce propos il est dit: « Je châtierai leur rébellion avec une verge, leur impiété par des fléaux » (Psaumes 29,33).

Ces règles ne sont applicables qu’à celui qui n’a pas profané le nom divin en transgressant une loi de la Torah. Mais s’il a commis un tel délit, quoiqu’il s’en soit repenti, que le jour de Kippour arrive et le trouve encore dans sa téchouva, et qu’il subisse des souffrances — ce n’est que par sa mort que sa faute sera totalement expiée.

Les trois facteurs: téchouva, Kippour et souffrances lui serviront de protection, et sa mort de purification, comme il est dit : « L’arrêt de D.ieu a été révélé à mes oreilles: Je le jure, ce péché ne vous sera point pardonné jusqu’à votre mort » (Isaïe 22, 14).

Quizz (2)

Seli’hot – Les décisions du ROY/Quizz

Questions – Réponses : Les décisions du ROY (Rav Ovadia Yossef chlita)

rav Ovadia1. Quel est le moment propice pour réciter les Seli’hot ?
Le moment propice pour réciter les Seli’hot commence à partir de la moitié de la nuit (‘hatsot) jusqu’à l’aube. Seule cette partie de la nuit est favorable alors que la première partie de la nuit ne l’est pas.

2. Comment calculer l’heure de ‘hatsot (la mi-nuit) ?
On ajoute douze heures à la mi-journée, calculée depuis l’aube jusqu’à la nuit. (Exemple : si la mi-journée est à 12h45 la mi-nuit ou ‘hatsot sera 0h45)

 3. Doit-on réciter les bénédictions de la Torah avant de lire les Seli’hot ?
Après un sommeil dans la nuit, il est nécessaire de réciter les bénédictions de la Torah (car les Seli’hot contiennent des versets de la Torah).

Il est d’usage de les précéder par les bénédictions du matin (birkot hacha’har).

Si les Seli’hot sont récitées après une soirée d’étude sans sommeil préalable, il n’est pas nécessaire de réciter les bénédictions de la Torah.

4. Une communauté qui ne peut réunir les fidèles pour réciter les Seli’hot à cette période de la nuit peut-elle le faire dans la journée ?
Oui, avant l’office du matin (cha’hrit) ou même avant l’office de min’ha.

5. Un fidèle qui lit seul les Seli’hot peut-il lire tous les passages ?
Il peut lire les treize attributs comme s’il lit des versets de la Torah accompagnés de notes musicales (ta’amim).

Il s’abstiendra de lire les passages écrits en araméen.

Selon nos Sages, les anges ne comprenant pas l’araméen, une prière récitée individuellement et nécessitant l’aide des anges ne peut être récitée en araméen.

Par contre, la Présence Divine accompagnant une assemblée de dix personnes, la prière qui y est récitée ne nécessite pas l’aide des anges. Les passages en araméen peuvent donc y être lus.

6. Celui qui écoute les Seli’hot retransmis en direct à la radio ou par satellite peut-il répondre Amen au Kaddich ou réciter les treize attributs ?
Oui, pour toute émission en direct.

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Seli’hot et quarante jours

Seli’hot et quarante jours

1. Il est d’usage de réciter les Seli’hot (prières spécifiques demandant le pardon, et supplications) depuis le début du mois d’Eloul jusqu’au jour de Kippour, car cette période correspond au temps nécessaire qu’il fallut à Moché notre maître pour obtenir le pardon divin et descendre du Mont Sinaï avec les nouvelles tables de la loi.

(Les premières tables de la loi furent brisées par Moché Rabbénou lorsqu’il vit le peuple s’adonner à l’idolâtrie autour du veau d’or, à sa descente du Mont Sinaï).

2. Ces quarante jours sont des jours de miséricorde et d’agrément pour tout le peuple d’Israël.

Ils sont couronnés par le jour de Kippour,le jour où D.ieu accepta le pardon après la faute du veau d’or et dit à Moché Rabbénou : « J’ai pardonné ainsi que tu me l’as demandé » (Nombres 14,20).

C’est ainsi que le jour de Kippour devint le jour du pardon des fautes d’Israël pour toutes les générations à venir et le jour du don de la Torah (deuxièmes tables de la loi).

3. C’est pendant cette période que D.ieu se trouve proche de son peuple ainsi que le relate le prophète: «Recherchez D.ieu quand Il est accessible, invoquez Le quand Il est proche. » (Isaïe 55,6) 

Aussi cette période est-elle la plus propice pour le retour aux sources ou Techouva.

4. Nos Sages ont institué la lecture des Seli’hot pendant quarante jours (excepté le chabbat) et la sonnerie du Chofar pendant un mois [dans certaines communautés] dans le but d’attirer l’attention sur le jour de Roch Hachana, jour de jugement universel, afin de permettre à l’être humain de se préparer et de pouvoir corriger la trajectoire de sa vie.

5. Les sages et disciples des sages qui, occupés par leurs études les premières heures de la nuit ne peuvent se lever tôt pour les Seli’hot tous les jours, sous peine d’annuler une partie de leur étude de Torah, veilleront à s’associer avec la communauté plusieurs fois dans le mois d’Eloul, ainsi que pendant les dix jours de Techouva (entre Roch Hachana et Kippour)

6. Il en est de même pour les enseignants et maîtres d’écoles, et de tous ceux qui se levant tôt pour réciter les Seli’hot, ne peuvent exercer leur activité professionnelle avec loyauté.

Il est bon qu’ils s’associent à la lecture des Seli’hot avant l’office du matin (Cha’hrit)

7. Celui qui se lève à l’aube ou avant l’aube pour la lecture des Seli’hot veillera à ne pas somnoler pendant l’office du matin revêtu du Talit et des Tefiline.

Un grand principe a été énoncé concernant le service divin : conserver les principes essentiels et ajouter dans les détails plutôt que de négliger les principes essentiels et donner une importance exagérée aux détails.

8. Le principe essentiel des Seli’hot est de lire attentivement et avec ferveur les différents passages et particulièrement les treize attributs de D.ieu tout en s’efforçant de comprendre ce qu’on lit avec un cœur brisé et contrit.

9. Chacun devra au moment de la lecture du Vidouï (aveu des fautes : achamnou, bagadnou etc.) faire un examen de conscience et revenir à D.ieu après s’être égaré pendant les onze derniers mois de l’année.

10. Il est d’usage dans certaines communautés de sonner le Chofar le matin après l’office pendant tout le mois d’Eloul.

Le Chofar est le meilleur instrument pour réveiller nos consciences comme dit le prophète : « Le son du Chofar pourrait-il retentir dans la ville sans que la population ne soit alarmée ? » (Amos 3,6)

11. Il est d’usage dans toutes les communautés de réciter le Psaume 27 après l’office du matin depuis Roch ‘Hodech Eloul jusqu’à Hochana Rabba.

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Eloul et Techouva

לעלוי נשמת הרבנית הצדקת מרת רחל עישה בת עזיזה
לעלוי נשמת האדמו »ר הקדוש רבי אלעזר אביחצירא זיע »א
ת.נ.צ.ב.ה

Eloul et Techouva

Le mois d’Eloul dernier mois de l’année, qui nous sépare de Roch Hachana (la nouvelle année) est destiné à des pensées de retour aux sources.

L’acrostiche des mots אֲנִי לְדוֹדִי וְדוֹדִי לִי «J’appartiens à mon bien-aimé et mon bien-aimé m’appartient » (Cantique des cantiques 6,3) forme le mot אלול (Eloul) c’est-à-dire, que pendant le mois d’Eloul toutes nos pensées doivent se porter vers D.ieu, afin qu’à Son tour la pensée de D.ieu se porte sur nos consciences.

D’autre part, la valeur numérique des dernières lettres de ces quatre mots אֲנִי לְדוֹדִי וְדוֹדִי לִי est quarante, allusion au mois d’Eloul et aux dix jours de Techouva, soit quarante jours au total, période propice et favorable au retour à D.ieu.

Il est fort recommandé pendant cette période, de réciter avec plus de ferveur la cinquième bénédiction de la Amida (prière pour le repentir [cf. L’Echelle de Jacob de Y. Amsellem]) et de prier pour ses proches et ses amis qui se sont éloignés de la voie de D.ieu, en y mentionnant leur nom.

9av

Spécial 9 Av 5779 qui tombe Chabbat

SPECIAL TICH’A BEAV

Règles relatives au mois de Av

1. Achats / Travaux

Il est d’usage de diminuer les manifestations de joie à partir de Roch ‘Hodech. On s’abstiendra d’acheter des bijoux, ainsi que de s’occuper des préparatifs de mariage. Il est cependant permis d’acheter des meubles en cas de nécessité, des livres, ou même une voiture pour des besoins professionnels. On s’abstiendra de faire des travaux de peinture ou de tapisserie dans son domicile. Il est aussi permis de déménager si nécessaire

 2. Fiançailles / Mariages

On ne célèbre pas de mariages. On ne fait pas de repas de fiançailles, même sans danses. [Une collation simple est permise en cas d’accord entre deux familles en vue de fiançailles ultérieurs.

 3. Consommation de viande

A partir de Roch ‘Hodech, on ne consommera pas de viande bovine ou de volaille. Le jour même de Roch ‘Hodech, seules les communautés séfarades ont l’usage de consommer de la viande.

EXCEPTIONS :

a. Les enfants, garçons moins de douze ans ou filles moins de onze ans

b. Femmes dans le mois qui suit l’accouchement.

c. Malades, même si l’état ne présente pas de danger.

d. Les jours de Chabbat

e. Repas associés à une mitsva : Brit Milah, Pidyon Haben,Bar mitsva (à date réelle), Siyoum Massekhet

 

4. Consommation de vin

Il est d’usage de ne pas consommer de vin, sauf pendant Chabbat. Les communautés séfarades ont l’usage de consommer du vin à la sortie du Chabbat (havdala). Les communautés ashkénazes donnent à goûter le vin de la havdala à un enfant.

5. Couture de vêtements

Il convient de ne pas coudre de vêtements neufs, ni de broder, à partir de Roch ‘Hodech. Cependant, il est permis de faire des retouches ou de coudre un bouton.

6. Semaine du jeûne

Cette année, le 9 av tombe un chabbat, et le jeûne est reporté au lendemain. Il n’y a donc pas de « semaine du jeûne ». Il est donc permis, pour les communautés séfarades, de se couper les cheveux, de se raser, de laver son linge, de se laver à l’eau chaude pendant la semaine précédant le jeûne.

Règles relatives au Chabbat 9 av

1. Kiddouch -Prières- Repas

Le jeûne étant reporté au lendemain, le kiddouch et les prières se déroulent comme à l’accoutumée. Les chants chabbatiques sont récités normalement. Au cours des trois repas chabbatiques, on peut consommer de la viande et du vin.

2. Office de Min’ha- Se’ouda Chlichit

L’office de Min’ha est avancé en milieu d’après midi, pour pouvoir terminer le troisième repas avant le coucher du soleil. On ne récite pas Tsidkatkha après la Amida. Le troisième repas est consommé normalement sans aucune restriction. En raison de l’honneur dû au Chabbat, on s’assoit à table, sur des chaises, et on se conduit normalement comme pour un Chabbat ordinaire.

3. Fin du repas- Début du jeûne

On doit cesser de manger et de boire quelques minutes avant le coucher du soleil. Il est conseillé de se rincer la bouche avec de l’eau.

A partir du coucher du soleil, les restrictions concernant le lavage des mains entrent en vigueur. Mais tant que le Chabbat n’est pas terminé, on n’enlèvera pas les chaussures en cuir, on ne pourra pas se changer de vêtements.

On s’efforcera de fixer l’office de Arvit au moins un quart d’heure après la sortie du Chabbat, pour permettre à tous les fidèles de se changer de vêtements et de chaussures, sans profaner le Chabbat

4. L’interdit de préparation du Chabbat pour un jour de semaine

On doit veiller à ne rien préparer pendant la journée du Chabbat pour le lendemain. On ne pourra pas poser des tapis par terre, ordonner les chaises, sortir des placards les livres de Tich’a beav etc. avant la sortie du Chabbat.

5. Havdala

Du fait qu’avec la sortie du Chabbat débute le jeûne, il est impossible de faire la havdala avec un verre de jus de raisin ou de vin, ce qui implique :

a. Personnes en bonne santé.

Dans la Amida on récite ata ‘honanetanou. Et avant la lecture des Lamentations (ékha), l’officiant récite la bénédiction sur une bougie (boré méoré haéch) et rendra quitte toute l’assemblée.

[Note : Celui qui ne se trouve pas à la synagogue à ce moment (y compris les femmes qui se trouvent chez elles), devra lui-même faire la bénédiction sur une bougie ou l’écouter d’une tierce personne.]

[Note : Celui qui a oublié de dire ata ‘honanetanou, ainsi que les femmes qui ne prient pas Arvit devront dès la sortie du Chabbat, dire Baroukh hamavdil ben kodech le’hol (Bénis soit Celui Qui différencie le saint du profane).

b. Malades

Un malade qui est dispensé de jeûner, devra faire la havdala à la sortie du Chabbat, comme suit : Il commencera directement par la prière sur le vin ou le jus de raisin. Puis il récitera la prière sur la bougie, et enfin la prière proprement dite de la havdala (hamavdil etc.). Il ne récitera pas la prière sur les herbes ou plantes odorantes (bessamim). Cette règle concerne aussi bien les hommes que les femmes. Celui qui fait la havdala le samedi soir, peut rendre quittes tous ceux qui sont présents près de lui.

c. Cas particuliers :
  1. Un malade qui n’est pas sûr de pouvoir jeûner, ne fera pas la havdala samedi soir, mais avant de manger.
  2. Un malade qui boit uniquement de l’eau, ne fera la havdala que le lendemain soir, à l’issue du jeûne.
  3. Les enfants qui sont dispensés de jeûner, doivent faire la havdala le samedi soir, s’ils sont en âge de pouvoir la faire

 

Règles relatives au jour du jeûne : le 10 Av

Toute personne en bonne santé homme ou femme, doit jeûner. Nos Sages ont prescrit cinq interdictions le jour du jeûne.

  1. Il est interdit de manger et de boire.
  2. Il est interdit de se laver même une partie du corps avec de l’eau froide, a fortiori avec de l’eau chaude. Le matin au lever, ou pour tout lavage des mains, on ne se lavera que les premières phalanges.
  3. Toute friction avec de l’huile ou une crème est interdite. Mais il est permis d’utiliser un spray déodorant.
  4. Il est interdit de porter des chaussures en cuir, même si la semelle n’est pas en cuir. Tous types de chaussures en caoutchouc ou en toile sont permis.
  5. Les relations conjugales sont interdites.

 

Questions Réponses : Les réponses du R.O.Y

(Rav Ovadia Yossef zatsal)

1 Quelles sont les personnes dispensées de jeûner ?

Cette année, le jeûne étant reporté, les femmes enceintes ainsi que les femmes qui allaitent, sont dispensées de jeûner.

Une femme dans le mois qui suit l’accouchement, est dispensée de jeûner. Une femme qui a cessé d’allaiter, doit jeûner si son état de santé lui permet.

 Les personnes âgées, dont l’état est faible sont dispensées de jeûner.

Les enfants, jusqu’à 13 ans et un jour pour un garçon, et 12 ans et un jour pour une fille, sont dispensés de jeûner.

2 Les personnes dispensées de jeûner, peuvent–elles manger ou boire normalement ?

Les malades, les femmes enceintes, les personnes âgées, peuvent manger et boire normalement (après avoir fait la havdala).

Cependant si les médecins prescrivent à une personne non malade de jeûner dans un but préventif, cette personne devra manger en consommant des petites quantités, espacées les unes des autres de 7 minutes au moins.

Il en est de même pour toute personne qui jeûne, soumise a un traitement quotidien. Si elle ne peut avaler ses médicaments sans eau, elle devra boire par petites gorgées espacées.

3 Quelles sont les modifications dans la Amida ?

Dans les trois offices, Arvit, Cha’hrit, et Min’ha on ajoute deux passages : Na’hem dans Tichcon..et. ‘Anenou dans Chema’ Kolénou. En cas d’oubli, on ne reprend pas la bénédiction concernée.

4 Peut-on saluer les personnes que l’on rencontre pendant Tich’a Beav ?

Non, il est recommandé de ne dire ni bonjour, ni bonsoir. Si une personne vous salue, vous lui répondrez à voix basse.

5 Quand doit-on mettre le talit et les tefilines ?

Il est d’usage à Jérusalem de prier l’office du matin avec le talit et les tefilines. Cependant, on respectera l’usage de chaque lieu de prières, sans se démarquer de sa communauté. Celui qui a prié le matin avec talit et tefilines, et prie l’office de min’ha dans une communauté dont les fidèles portent le talit et les tefilines devra les porter de nouveau, pour ne pas se démarquer de la communauté.

6 A l’issue du jeûne, comment doit-on faire la havdala ?

Sans réciter les versets préliminaires usuels, on ne récite que la bénédiction sur le vin ou jus de raisin (boré péri haguéfen) suivie de celle de la havdala (hamavdil…).

7 Qu’est-il permis de faire cette année à l’issue du jeûne ?

Il est permis de se couper les cheveux, se raser, se laver, manger de la viande et boire du vin, et réciter la bénédiction usuelle sur un fruit nouveau ou un vêtement neuf (chéhé’hiyanou).

Puisse D. consoler Son peuple et rebâtir le Temple de Jérusalem bientôt de nos jours. Amen

im eshkaheh

Dossier – Tout savoir sur la période du 17 Tamouz au 9 Av

1. Règles relatives du 17 Tamouz à Roch ‘Hodech Av

2. Règles relatives à partir du 1er Av

Quizz numéro 1

3. Règles relatives à la semaine où tombe le 9 Av

Quizz numéro 2 : Veille du 9 Av et jeûne du 9 Av

Quizz numéro 3 : Prières et usages du 9 Av

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1. Règles relatives du 17 Tamouz à Roch ‘Hodech Av

Dès le 17 Tamouz ont commencé les malheurs ayant abouti à la destruction du Temple le 9 av à deux reprises dans l’histoire d’Israël.

Nos Sages ont donc institué un rituel de deuil qui se traduit principalement par:

  1. la récitation du Tikoun ‘Hatsot (prières pour la reconstruction du Temple de Jérusalem) à la mi-journée (pour les hommes).
  2. l’usage de ne pas réciter  la bénédiction chéhé’hiyanou (récitée sur un fruit nouveau ou un habit neuf de valeur) pendant cette période.Aussi on ne portera pas de vêtements neufs et on ne mangera pas de fruits nouveaux (de saison) pour ne pas être amenés à réciter cette bénédiction.
    Cependant certains décisionnaires tolèrent de faire cette bénédiction le jour du Chabbat avant Roch ‘Hodech Av (1er Av).
    Exception : On pourra réciter cette bénédiction pour une brit-mila (circoncision) ou pidyone haben (rachat du premier né) car il est impossible de repousser ultérieurement l’événement.
  3. on s’abstiendra d’écouter des chants même religieux s’ils sont accompagnés de musique.

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2. Règles relatives à partir du 1er Av

A partir du début du mois d’Av on diminuera les manifestations de joie.

On ne construira pas de maison de plaisance, on ne fera pas de travaux de peinture ni de réfection de tapisseries.

C’est un usage répandu dans le peuple d’Israël de ne pas manger de viande et de ne pas boire de vin jusqu’au 10 Av compris, sauf pour le Chabbat.

Cependant si un repas est offert à l’occasion de l’accomplissement d’une mitsva on aura le droit de manger de la viande et de boire du vin [circoncision, rachat du premier-né, achèvement d’un traité de Talmud].

Pendant ces neuf jours, on ne se fera pas de vêtements neufs, des chaussures neuves, des travaux de broderie.

Si une circoncision tombe pendant ces neufs jours, il est d’usage que celui qui opère la circoncision, celui qui tient l’enfant, et le père et la mère de l’enfant s’habillent de leurs vêtements du Chabbat.

Certaines personnes sont autorisées à consommer de la viande : les femmes accouchées dans leur premier mois, les femmes qui allaitent, les malades dont l’état de santé nécessite la consommation de viande (avec avis médical).

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Quizz numéro 1

1. Peut-on donner à des enfants des plats à base de viande ?

Il est permis de donner à des enfants jusqu’à l’age de 12 ans des plats à base de viande.

2. David se souvient, après avoir fait la bénédiction sur un morceau de viande, qu’il ne peut pas le consommer, que doit-il faire ?

Pour ne pas que sa bénédiction soit en vain, il pourra goûter.

3. Salomon possède un restaurant. Un client commande pendant les neuf jours de la viande. Que doit-il faire ?

Il doit le servir de la viande surtout si en cas de refus, ce client risque de se diriger vers un restaurant non cachère.

4. Est-il permis de faire la havdala avec du vin ou du jus de raisin après Roch ‘Hodech Av?

Oui l’usage est toléré, même pendant cette période pour l’accomplissement d’une mitsva.

5. Le jour de Roch ‘Hodech Av est-il permis de consommer la viande et de boire du vin ?

Oui.

6. Est-il permis pendant les neuf jours de nettoyer le sol de la maison ?

Cela est permis comme au cours de toute l’année.

 7. Le vendredi veille du Chabbat ‘Hazone (precedent le 9 Av) est-il permis de se doucher à l’eau chaude ?

Parfaitement, et comme d’habitude et on se vêtira des vêtements du Chabbat, comme chaque Chabbat.

 8. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de prendre une douche froide ?

 Oui, surtout dans les pays chauds.

 9. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de se coiffer avec un peigne ou une brosse ?

Oui.

 10. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de se tremper dans un mikwé ?

Oui, car l’interdiction de se laver ne touche qu’une toilette faite pour le plaisir.

 11. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de se couper les ongles ?

Oui.

 12. La semaine où tombe le 9 Av est-il permis de repasser ?

Oui, même si on ne peut porter ces vêtements repassés pendant cette semaine.

 13. Est-il permis à des jeunes filles de poursuivre leurs cours de couture, de broderie ?

Oui dans le cadre de leurs études.

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3. Règles relatives à la semaine où tombe le 9 Av

Il est d’usage de ne pas se couper les cheveux ni de se raser ni de prendre de bain avec de l’eau chaude.

Dans certaines communautés cet usage est en vigueur depuis Roch ‘Hodech Av (le 1er Av).

Cependant une femme accouchée ou enceinte est autorisée à utiliser de l’eau chaude pour faire sa toilette.

Il est aussi d’usage de ne pas faire de lessive ni de porter des vêtements lavés et repassés.

Il est permis selon la loi stricte de changer de linge de corps. Cependant il est recommandé d’adopter une attitude plus rigoureuse en portant ces vêtements au moins pendant une heure la semaine précédente.

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Quizz numéro 2 : Veille du 9 Av et jeûne du 9 Av

1. Est-il permis de manger [un fruit à l’état naturel] et boire [de l’eau] avant le jeûne après avoir récité le Bircat Hamazone ?

Oui, avant le coucher du soleil il est permis de boire et manger, sauf si on a volontairement déclaré accepter le jeûne auparavant.

2. Est-il permis de s’adonner à l’étude de la Torah la veille du 9 Av ?

On peut étudier normalement jusqu’au coucher du soleil.

3. Est-il permis après la séouda mafsékét (dernier repas avant le jeûne) de boire du lait, du thé ou du café [dans la mesure où ces boissons entrent dans la catégorie de « mets cuisinés » car ils ont subit une cuisson] ?

Selon la loi stricte cela est permis, mais il est recommandé aux personnes pieuses de s’en abstenir.

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Quizz numéro 3 : Prières et usages du 9 Av

1. Quand doit-on mettre le talith et les téfilines ?

Certaines communautés attendent jusqu’à Min’ha mais la majeure partie des communautés de Jérusalem et d’Israël ont l’usage de prier Cha’hrit avec talith et téfilines.

Dans la même communauté il est recommandé que tous les fidèles aient le même comportement.

2. Ceux qui portent quotidiennement les téfilines de Rabbenou Tam doivent-ils les porter aussi le jour du 9 Av ?

Oui.

3. Que doit-on rajouter dans la Amida du 9 Av ?

On doit réciter  נחם et  עננו aux trois offices.

4. Comment doit-on sceller la bénédiction relative à נחם ?

[well]בָּרוּךְ אַתָּה ה’ מְנַחֵם צִיּוֹן בְּבִנְיַן יְרוּשָׁלַיִם[/well]

[well]Baroukh ata Hachem ména’hem tsione bévinyane yérouchalayim[/well]

[well]Tu es source de bénédictions Hachem Qui console Tsion par la reconstruction de Jérusalem.[/well]

Puisse D.ieu consoler Son peuple et rebâtir le Temple de Jérusalem bientôt de nos jours. Amen

beth hamikdash